Grand écrivain de l’américanité, romancière de premier plan, Marie-Claire Blais signe un essai portant sur la désobéissance civile et les justes luttes menées par la jeunesse contre l’autoritarisme politique, la violence policière et toutes formes de ségrégation. Ses Passages américains saisissent trois événements des années soixante, l’assassinat de Robert Kennedy le 5 juin 1968, la Marche de la paix du Canada à Guantanamo entreprise à Québec le 26 mai 1963, la mort sous les balles de la Garde nationale de quatre étudiants sur le campus de l’université Kent en Ohio le 4 mai 1970. Porté par le souffle qui mène son œuvre romanesque, cet arrêt sur images de projets d’espoir et de grandioses espérances constitue un engagement autant artistique que politique. Une trace littéraire de ces années de révolte, d’illuminations et de souffrances.

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