Et si on apprenait à connaître et comprendre le monde animal, sans le déranger ? Comme une nouvelle initiation à la beauté de la nature après L’élan Ewenki… et avant de partir en randonnée durant l’été.

‍Après nous avoir fait découvrir la vie du peuple Ewenki, en Mongolie intérieure, parmi les élans et les rennes, les deux incroyables auteurs naturalistes nous invitent à rencontrer un autre groupe ethnique du Nord de la Chine : les Oroqen. Et cette fois, c’est grâce aux ours que l’on fait ce grand voyage en pleine nature. On suit la petite Aya et son grand-père Oroqen qui vivent au cœur d’une immense forêt, entre les massifs du Grand et du petit Khingan. Sous leur hutte de bois et de peaux, le quotidien de cette famille s’écoule avec simplicité au rythme des saisons. Aya connaît presque tous les autres habitants de cette forêt : les animaux. Mais elle va vivre un grand moment en allant enfin, avec son grand-père, à la rencontre des ours. Au bord d’une rivière, les deux cavaliers vont apercevoir une femelle et ses trois oursons qui jouent sur un matelas et des ordures abandonnés par des humains irrespectueux de la forêt. Le grand-père est choqué et il va agir avec Aya pour faire disparaître ces détritus qui mettent les ours en danger parce qu’ils les rapprochent trop des hommes, les apprivoisent presque. Dans de grandioses paysages, ce livre nous raconte comment nous partageons le monde avec toutes les autres espèces vivantes et combien nous en sommes comptables. Un immense bol d’air pur en ce début de printemps 2024, avant les balades estivales.

EXTRAIT

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