Massacre des illusions (Le)
Massacre des illusions (Le)
Leopardi, Giacomo  
Rigoni, Mario Andrea (Edité par) 
Gayraud, Joël (Traduit par) 
  • Éditeur : Allia
  • Collection : Moyenne collection
  • EAN : 9791030414905
  • Format : Broché
  • Pages : 304
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 27 mars 2023

Sans égards pour son lecteur, Leopardi bouleverse tous les repères idéologiques et renvoie dos à dos conservation et progrès, réaction et révolution, despotisme et démocratie.

« Aujourd’hui que le pouvoir est concentré dans quelques mains, on assiste aux événements, mais on en ignore les raisons, et le monde ressemble à ces machines actionnées par quelque mécanisme secret ou à ces statues qu’anime un comparse dissimulé dans leurs flancs. Le monde humain est devenu semblable au monde naturel : il faut étudier les événements comme on étudie les phénomènes et en découvrir les forces motrices en tâtonnant, comme le font les physiciens. »
 
Le Massacre des illusions offre les réflexions de Leopardi consacrées à la politique, à la société et à l’histoire des civilisations.

Rebelle à tout esprit de système, loin de toute tentation doctrinaire et superstition rationaliste, il cisèle l’air du temps par un regard critique incisif, un sens aigu des détails. Digne héritier de Machiavel, son ironie désespérée, sa finesse et son pessimisme lumineux le placent dans la lignée des plus grands moralistes. Observateur lucide de ses semblables, Leopardi fait dans Le Massacre des illusions un portrait de son époque toujours aussi actuel. À l’abri de toute idéologie ou récupération, il ne se préoccupe que de ce qu’il voit : l’homme et son monde.
 
Une œuvre majeure du XIXe siècle italien... qui résonne étrangement avec notre XXIsiècle.

EXTRAIT


Édition thématique du Zibaldone, établie et présentée par Mario Andrea Rigoni. Traduit de l’italien par Joël Gayraud.

AUTEUR(S)

D’une précocité inouïe, Leopardi (1798-1837) apprend seul une demi-douzaine de langues, dont le grec et l’hébreu, et s’intéresse à tous les champs du savoir. Adolescent, il livre ses premiers travaux philologiques, une tragédie et une histoire de l’astronomie, avant d’écrire des poèmes qui, réunis et publiés en 1831 seulement sous le nom de Canti, établiront sa gloire. À l’âge de dix-neuf ans, il entame l’écriture du Zibaldone (Allia, 2003), qui ne sera publié dans son intégralité qu’en 1898. Jusqu’alors cloîtré, il vit soudain en nomade – Milan, Bologne, Florence, Pise, Rome, Naples. Il meurt à Naples en 1837, après une indigestion de glace au citron.

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