Énigme Camus, une passion algérienne (L')
Énigme Camus, une passion algérienne (L')
Papapietro, Jean-Marie  
Slobodian, Michael (Photographies de) 
  • Éditeur : Pleine Lune (De la)
  • Collection : Théâtre
  • EAN : 9782890244566
  • Code Dimedia : B0009720
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Algérie, Théâtre - Pièce
  • Pages : 80
  • Prix : 25,00 $
  • Paru le 4 avril 2016
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ENICPA
  • Groupe: Théâtre
  • Date de l'office: 31 mars 2016
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782890244566

Présentation de la pièce
Dans les années 50, Camus rêvait d’une Algérie réformée, autonome, d’une Algérie réconciliée qui rende justice à tous ses habitants. De son vivant, sa voix a été étouffée par les clameurs et la violence des extrémistes. Aujourd’hui, plus que jamais, elle mérite d’être entendue, car elle est en rupture avec les idéologies totalitaires qui nous ont fait et continuent de nous faire tant de mal.
 
Quelle est donc cette énigme à laquelle se réfère la pièce ?
L’énigme Camus est celle-ci: pourquoi cet homme qui s’est toujours réclamé de la gauche - « malgré elle et malgré moi, disait-il – n’a-t-il pas souscrit à l’indépendance de l’Algérie, en rupture avec Sartre et Les Temps modernes, comme avec ses amis Jean Daniel ou Jules Roy, nés comme lui en Algérie, mais qui ont soutenu clairement la révolution algérienne.
Camus pensait qu’il était dangereux de laisser au seul Front de libération nationale – le F.L.N. - la direction de l’Algérie, jugeant que c’était un parti totalitaire qui allait écraser toutes les différences, détruire l’Algérie plurielle qu’il avait connue avec des Arabes, des Berbères, des Juifs, installés là depuis des siècles et des Européens venus des quatre coins de la Méditerranée , sans oublier les Suisses ou les Allemands.
Tout ce monde qui faisait l’Algérie d’avant 1962 a effectivement disparu avec le parti unique, la religion unique et même la langue unique imposés par le FLN. Les Kabyles ont dû se battre pour qu’on reconnaisse leur langue qui n’est pas l’arabe.
 
Quelques échos de la presse
« Le mérite du spectacle tient dans sa capacité à garder le spectateur toujours en alerte devant les arguments qui fusent, tantôt pour défendre la révolte armée comme seul moyen de mettre fin à l’exploitation et à la misère des uns, tantôt pour soutenir le rêve d’un pays où cohabiteraient en harmonie des peuples réunis sur une terre par les aléas de l’histoire. (…) C’est la force de ce spectacle engagé qui entraîne le public là où il se doit, dans la réflexion. Le pire ennemi étant le dogmatisme. » Louise Vigeant, Cahiers Jeu, 13/11/2014
 
« Dans L’Énigme Camus, le Théâtre de Fortune revisite avec rigueur, sobriété et ferveur les dilemmes et les interrogations du grand intellectuel dont l’influence demeure pertinente de nos jours. (…) Par son traitement dépouillé et l’implication généreuse de toute sa distribution, le Théâtre de Fortune puise dans le cœur et l’intelligence de Camus. Et le spectacle poursuit son chemin même après la représentation. » Olivier Dumas, montheatre.com, 15/11/2014
 
« La pièce de Jean-Marie Papapietro est un véritable et énigmatique work-in-progress qui, à l’instar du dernier opus camusien, demeure à l’état d’ébauche, incomplet. C’est cette caractéristique qui en fait sa sublime originalité. Il y a là un risque à courir et que le metteur en scène, celui de la pièce et celui dans la pièce, assument avec une incroyable et contagieuse sérénité. Pour les spectateurs qui ont connu cette époque de la guerre d’Algérie, il s’agit là d’un périple nostalgique qui, temps qui passe oblige, laisse un goût de profonde accalmie. »
Élie Castiel, Revue Séquences, novembre 2014
 




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