Alaska
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Ce sixième recueil est d’abord un très beau récit-journal de voyage, avant même d’être un recueil de poèmes, Caër administrant la preuve que le poème est une forme parfaitement appropriée à un tel récit. Jean-Claude Caër nous transporte immédiatement — après un poème du départ retardé — dans cet Alaska où « le chaos nous entoure » ; ses poèmes sont parfois amples et lyriques, à la Whitman, parfois concis à la manière du haïku. Le voyage est bien sûr une image de la vie, une manière de l’appréhender plus intensément, en raccourci : naissance et départ, fin du voyage et mort. Comme Perceval, le poète doit laisser sa mère malade au seuil de la maison d’enfance.
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