Tout repose
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Les poèmes de Tout repose cheminent dans l’univers de la maladie et de la mort, celle de la mère du poète. Janvier, février, mars : trois mois, trois moments qui chacun verse sa part de vérité et d’irréel tout aussi bien dans les mots qui chevauchent ces poèmes où la douleur laisse place à l’acceptation, à la patience. Résolution du cri, du désarroi : l’ombre est chassée, une clarté se hasarde ; tout peut reposer.
Montréal
se recroqueville
sous ton lit de fer.
Un café noir
un calme aveugle
on ne sait rien d’autre.
Le temps tremble.
Le givre isole
les mots que j’écris.
Un son de flûte engourdit
la pièce où je suis.
L’immobilité m’écoute.
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