Mécène, ombres et flamboyances
Mécène, ombres et flamboyances
Le Doze, Philippe  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Études anciennes
  • EAN : 9782251328928
  • Code Dimedia : B0001610
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Histoire - Rome
  • Pages : 314
  • Prix : 105,00 $
  • Paru le 2 février 2015
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: MECOMF
  • Groupe: Sc. humaines - Revues et divers
  • Date de l'office: 29 janvier 2015
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782251328928

Le seul ouvrage moderne et complet sur Mécène (69 av. J.-C. - 8 av. J.-C.), protecteur des poètes et épicurien, éminence grise d'Octavien/Auguste.Mécène, descendant des rois étrusques, ami du premier empereur et personnalité phare de la fin de la République romaine et de l'Empire naissant, demeure une figure méconnue. Tout à la fois diplomate, conseiller d’Octavien/Auguste et même, durant un temps, responsable du gouvernement de Rome et de l’Italie, il joua un rôle majeur dans l’émergence d’un régime de nature monarchique. Cet engagement politique lui valut, de la part de ses adversaires sénateurs (et, plus tard, de Sénèque), un portrait noir. Son adhésion à l’épicurisme (plus que ses origines étrusques) fut instrumentalisée afin de décrédibiliser ce chevalier qui jamais n’aurait dû revêtir des responsabilités aussi importantes au sein de l’État romain. C’est toutefois essentiellement en tant que protecteur des poètes, Virgile, Horace et Properce en particulier, que Mécène laissa son nom à la postérité. Très vite, il symbolisa l’âge d’or du patronage littéraire. Sous son égide, certaines des œuvres majeures de la littérature latine virent le jour, l’Énéide en premier lieu. Il fut l’un des fers de lance d’une politique culturelle visant à donner à Rome une littérature capable de rivaliser avec celle du monde grec. Personnalité singulière ayant tout à la fois le goût de l’ombre et celui de la provocation, figure centrale d’un cercle épicurien qui servit sans doute en partie de thérapie à sa nature inquiète, Mécène est une figure hors norme de la société aristocratique romaine.
Mécène a fait l’objet de quelques rares monographies, souvent anciennes et dont le propos apparaît aujourd’hui sur bien des points daté (A. Fougnies, Mécène, ministre d’Auguste, protecteur des lettres, Bruxelles, 1947 ; R. Avallone, Mecenate, Naples, 1962 ; J.-M. André, Mécène. Essai de biographie spirituelle, Paris, 1967 ; Sh. Byrne, Maecenas, Evanston, 1996). La diffusion de ces ouvrages a, en outre, été relativement limitée. Il était important de renouveler le sujet à la lumière des études historiques menées ces dix dernières années sur l’une des périodes les plus importantes de l’histoire de la Rome antique, le passage de la République à l’Empire. Les études juridiques et institutionnelles ont en particulier permis de mieux comprendre les modalités et les étapes du passage de la République à l’Empire. Leurs conclusions impliquent de reconsidérer le rôle que l’on accordait jusqu’ici à Mécène durant cette période de transition. Par ailleurs, les travaux menés par l’auteur sur la vie littéraire à Rome obligent à reconsidérer le rôle de ce que l’on a improprement appelé le « cercle de Mécène » et les rapports entretenus par l’ami d’Auguste avec les poètes.




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