Nous, de la simplicité volontaire
|
Depuis la parution de La simplicité volontaire en 1998, le succès de cet ouvrage ne s’est pas démenti. Serge Mongeau y convie les gens à sortir de la société de consommation pour revenir à l’essentiel et retrouver un bonheur simple, tout en réduisant l’empreinte écologique de notre mode de vie consumériste. Depuis, ce livre a initié un mouvement, le Réseau Québécois de la Simplicité Volontaire (RQSV) et surtout un nouvel art de vivre qui privilégie l’être sur l’avoir.
Moins de biens, plus de liens, disent les « simplicitaires » (mot créé spécifiquement pour les gens qui pratiquent la simplicité volontaire). Mais qui sont ces simplicitaires ? Sont-ils vraiment heureux ? Que font-ils de différent ? C’est pour répondre à ces questions que Diane Gariepy a entrepris la rédaction de ce livre et a récolté, au fil des ans, plusieurs témoignages. Pour éclairer ceux que cette simplicité volontaire intrigue, loin des caricatures et des idées reçues. Elle a poussé la porte des simplicitaires pour que nous puissions connaître leur quotidien, leurs réflexions. Avec sincérité et enthousiasme, ils racontent leur refus de la course à la consommation : faire un compost en ville, réduire sa consommation de viande, se raser au savon, se fournir en légumes chez un agriculteur local, tels sont parmi d’autres, les petits changements que certains ont opéré. Car les ruisseaux font les plus grandes rivières…!
Diane Gariépy a séparé les témoignages en différentes thématiques, se concentrant sur la simplicité et le rapport au travail, le rapport au temps, aux autres. En effet, pourquoi perdre sa vie à la gagner ? Pourquoi ne pas se libérer des machines pour gagner du temps ? Pourquoi ne pas méditer pour retrouver la lenteur et le silence ? Pourquoi ne pas prendre le temps de ne rien faire?
Suivent ensuite plusieurs réflexions approfondies et délicates. Comment concilier la simplicité volontaire et sa vie de couple, sa vie de famille ? Est-ce que la simplicité volontaire ne menacerait pas les acquis du féminisme ? Que dire du voyage, si attirant et si polluant à la fois ? Les auteurs répondent sans faux-semblant à toutes ces questions et défis : sortir de la famille nucléaire pour élever nos enfants dans un contexte de communauté, recréer des liens pour s’entraider dans le quotidien, voyager certes, mais rationaliser nos déplacements en pensant à leur empreinte écologique. Telles sont entre autres, les pistes explorées. Et qu’en est-il de la mort ? Cette industrie aussi a ses travers consuméristes et polluants. Comment mourir et faire en sorte que sa dépouille soit gérée de façon écologique ?
Toutes ces actions individuelles ont su créer une communauté de simplicitaires qui, de plus en plus, réalisent la nécessité de créer une société de décroissance.
Cet ouvrage à plusieurs voix est une invitation permanente à rejoindre cette belle et nécessaire aventure qu’est la simplicité volontaire. Il plaira à un public large car il donne la parole autant à des simplicitaires « débutants » qu’à des analystes d’expérience.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
