Planète jetable
Planète jetable
Produire, consommer, jeter, détruire
Leonard, Annie  
Guesnu, Xavier (Traduit par) 
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Ecosociété
  • EAN : 9782923165691
  • Code Dimedia : 75590069
  • Format : Broché
  • Thème(s) : NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Écologie / Environnement, Économie sociale
  • Pages : 400
  • Prix : 34,00 $
  • Paru le 15 novembre 2010
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PLAJET
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 12 novembre 2010
  • Langue d'origine: anglais
  • Traducteur: Guesnu, Xavier
EAN: 9782923165691

Le film The Story of Stuff, véritable phénomène épidémique du web, a été vu par des millions de personnes. En 20 min, assistée par une animation formidable de simplicité et d’efficacité, Annie Leonard y raconte, comme à un enfant de six ans, l’horrible et complexe histoire de la production des biens matériels. Le récit met en évidence le ridicule et l’indécence de notre société basée sur le gaspillage. Planète jetable est le livre tiré de cette première démarche. L’auteure y démontre, avec la même intelligence, la même simplicité moqueuse, à quel point le système dans lequel nous vivons se heurte sans cesse aux limites de notre planète.

 

Annie Leonard a voyagé pendant 10 ans pour découvrir et documenter ce qu’il advient des vidanges qu’elle voyait partir chaque jour depuis les trottoirs de Manhattan. Elle est revenue avec une analyse systémique de notre société, en insistant sur la nécessité de percevoir les liens entre écologie, économie, politique et problèmes sociaux.

 

Elle s’est alors attelée à expliquer le cycle de vie de tous les biens matériels que nous consommons et utilisons chaque jour, afin de dénoncer son absurdité. Elle explicite chacune des étapes de ce système, de l’extraction de la matière jusqu’à la poubelle, en passant par la production, la distribution et la consommation.

 

L’extraction des matériaux pour la production des biens nécessite beaucoup d’énergie et épuise les ressources naturelles. La destruction des forêts, l’utilisation abusive de l’eau, sont autant de pressions sur la planète qui illustrent les limites de ce système. La production d’un bien fini emploie également une énergie colossale et requiert de nombreux produits chimiques toxiques pour l’environnement et notre santé. La distribution, pour vendre le plus de produits possible, le plus rapidement possible, à des prix défiant toute concurrence, ne prend pas en compte les multiples externalités causées par la production.

 

La clef de tout ce système est bien sûr la consommation, qui est devenue le ciment de notre collectivité. Consommer est un rituel par lequel nous existons. Une telle sacralisation de la consommation a été planifiée, notamment par le gouvernement américain sous l’influence des grandes corporations, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. La croissance économique nécessitait de faire de la consommation un mode de vie à part entière. Dès lors, l’objectif prioritaire des États-Unis fut de créer toujours plus de biens de consommation, en suivant le principe de l’obsolescence planifiée. Faire en sorte que les objets qui nous entourent soient moins durables ne suffisait plus : on a alors commencé à façonner de toute pièce l’obsolescence, en créant l’illusion que les biens ne sont plus utiles même s’ils le sont encore. La mode, la publicité, les médias (et surtout la télévision) nous encouragent sans cesse à renouveler des produits que nous avons déjà mais qui ne sont plus dans l’air du temps. Pourtant, nous jetons 99% de tous les biens consommés au bout de seulement 6 mois, ce qui produit une masse de déchets phénoménale (un américain moyen jette 4,5 lbs de déchets par jour). Ainsi, la destruction par incinérateur ou enfouissement a des conséquences terrifiantes sur l’environnement.

 

Pour Annie Leonard, la population doit prendre conscience de toutes les interactions entre les différentes étapes de ce système et réaliser la nécessité d’en sortir. Nous devons créer un nouveau système circulaire, basé sur la durabilité, l’économie locale, les énergies renouvelables et qui tient compte des limites de notre précieuse planète.




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