Petit traité utopiste
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Utopie est devenu peu à peu un mot obsolète, qui fait fuir ou fait sourire. Et si nous nous mettions à nouveau à imaginer une société idéale ? Si nous redonnions au mot « utopie » sa dimension originelle, celle d'un projet politique ?
Pas d'État, pas de propriétaire pour réclamer du profit, pas de propriété privée non plus (créatrice de rapports de domination) mais une propriété du droit d'usage et des biens communs à gérer collectivement, pas d'argent mais une société du don et de la coopération, voilà bien les bases, selon Jean-Pierre Gallou, qui permettront d'imaginer ensemble cette société idéale. L'auteur prend pour exemple la création d'Internet et la dimension novatrice de ses débuts : partage des connaissances et des compétences, libre accès au programme source, gratuité, autogestion. Tous les ingrédients pour miner la société marchande sont réunis... et la recette à portée de nos mains.
« Le salut ne procédera pas d'un programme, d'une idéologie ou d'un maître, mais de la construction par les hommes eux-mêmes de leur maison commune : la société de demain. Le futur n'est pas écrit. Nous devons inventer le nôtre. Car une nouvelle ère commence... »
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