Fabrique scolaire de l'histoire (La) [ancienne édition]
Fabrique scolaire de l'histoire (La) [ancienne édition]
Cock, Laurence De  
Picard, Emmanuelle  
  • Éditeur : Agone
  • Collection : Passé & Présent (histoire)
  • EAN : 9782748901061
  • Code Dimedia : 63800106
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Éducation / Pédagogie, Histoire & géographie, Histoire générale
  • Pages : 214
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 19 octobre 2009
  • Statut : Remplacé par un nouveau produit
  • Code de recherche: FABSCH
  • Groupe: Sc. humaines - Revues et divers
  • Date de l'office: 16 octobre 2009
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782748901061

Grandes lignes

Évolution historique du rôle de l’enseignement de l’histoire dans la constitution des identités nationales

Sommaire & Argumentaire

1. À quoi sert l'enseignement de l'histoire ?
Evelyne Héry, « Le temps dans l'histoire scolaire »
Patricia Legris, « Qui écrit Clio ? sociologie des producteurs de programmes en France »

2. Les « héros » du Roman ou la difficile intrusion du social dans la « vulgate scolaire »
Marc Deleplace, « Comment enseigne-t-on la Révolution française ? »
André Loez et Marie-Albane de Suremain, « Culture de guerre, culture coloniale »
3. Le roman national interpellé par la demande sociale ou les résonances scolaires des débats publics
Françoise Lantheaume : l'histoire coloniale, un passé problématique.
Jean-François Bossy, « L’enseignement de la Shoah »

4. Perspectives : Pour un roman post-national ?
Thierry Aprile et Emmanuel Droit, « Le manuel franco-allemand »
Charles Heimberg, « Pour une nouvelle grammaire de l'histoire scolaire »

Depuis la révolution française, l’enseignement de l’histoire s’est vu associé à la construction d’une identité nationale. En prenant la forme d’un récit ethnocentré, l’histoire scolaire devait permettre l’intégration de tous les futurs citoyens, quelles que soient leurs identités originelles, dans un ensemble politique unique. Une historiographie nationale standardisée venant affermir la légitimité d’une histoire majoritairement franco-française.
Depuis le XIXe siècle se sont multipliées les contestations de la validité de ce « roman national » par les groupes qui s’en sentaient exclus : immigrés, femmes, ouvriers, « minorités régionales », etc.
Aujourd’hui, dans une période favorable à la reconnaissance des « identités plurielles », les exclus de cette fabrique de l’histoire réclament l’ajustement des programmes scolaires et critiquent le roman national vu comme un instrument de domination. Les nouveaux programmes du collège prétendent décentrer les points de vue en accordant une place substantielle à l’histoire d’autres aires géographiques. Ne risque-t-on pas, sous couvert d’une volonté d’inclusion, de reléguer autrement ces absents du roman national ? C’est ici la question d’une histoire commune et donc de l’universalité qui est en jeu.




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