Questions disputées, t. VI
Questions disputées, t. VI
Questions 38-45: L'homme
Mediavilla, Richard de  
Boureau, Alain (Traduit par) 
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Bibliothèque scolastique
  • EAN : 9782251610085
  • Code Dimedia : 63061008
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Moyen Âge, Philosophie, Texte ancien / Grèce antique
  • Pages : 576
  • Prix : 99,95 $
  • Paru le 24 mars 2014
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: QUEDIS
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 20 mars 2014
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur: Boureau, Alain
EAN: 9782251610085

Ce volume achève l'édition bilingue complète des Questions disputées de Richard de Mediavilla, commencée en 2011. Le franciscain quitte ici le domaine des anges des tomes précédents pour celui de l'homme. L’essentiel du texte (les questions 38-41, soit plus de 4/5 du volume) traite de la composition de l’esprit humain en plusieurs formes substantielles. Vers 1295, l’auteur reprend dans sa question 39, son traité antérieur (vers 1288) sur la pluralité des formes de l’âme, mais avec des modifications passionnantes : ce schéma original, mal compris, reçoit un fondement théorique nouveau tout en étant accompagné de questions préparatoires ou adjacentes. Cette thèse antithomiste reçoit pour la première fois sa justification élaborée, qui permet de placer l’isolement transcendant de l’âme dans une histoire, marquée d’interactions. C’est sans doute le sommet de l’anthropologie franciscaine. Ensuite en deux questions (42 et 43), l’auteur se livre à une critique radicale de la notion de species (en latin l’essence d’une chose, la spéculation de l’esprit), cette externalisation de la connaissance, dont la présence réelle mais invisible, passe de l’objet vers celui qui connait. Là encore, nous sommes au coeur d’une théorie partagée de la connaissance, mais remise en cause par Mediavilla. La question 44 établit la souveraineté absolue du libre-arbitre en l’homme. Enfin, la dernière question pose le problème moral de l’usage judiciaire et politique de la confession individuelle. Tout se passe comme si Mediavilla, sentant sa fin venir, n’entendait pas conclure, mais réaffirmer et soutenir plus solidement et systématiquement l’essentiel de son message.




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