Valeur de la vie (La)
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« Ce n’est plus une vie. » « Ma vie n’a plus de valeur. » Confronté à la maladie, à la déchéance physique, à la perte provisoire ou définitive de certaines capacités, chacun d’entre nous peut être conduit à énoncer de tels propos. Quoi de plus délicat que l’évaluation de la valeur de la vie ? L’expérience de la maladie et la perspective d’une mort prochaine sont des moments pour une telle méditation.
La Valeur de la vie aborde le sens et la portée de celle-ci dans une situation où elle s’impose dans toute sa radicalité, celle des décisions de maintien ou d’interruption de la vie dans les hôpitaux. En choisissant d’aborder ainsi la question, ce livre fait le pari qu’une approche philosophique, nourrie par une rencontre avec l’univers de la médecine contemporaine, en dira plus et de façon plus éclairante sur le sens de cette notion, son fondement et ses limites, qu’une approche abstraite de tout contexte.
L’ouvrage, qui puise dans les apports des sciences sociales de la médecine, cherche aussi à établir un dialogue entre philosophes et médecins, en proposant une analyse des différents contextes thérapeutiques où une décision de maintien ou d’interruption de la vie doit être prise, en mettant en lumière les spécificités de chacun et leurs différences respectives. En particulier, il ne s’agit pas – ou pas seulement – d’un livre sur l’euthanasie : la décision sur le patient en fin de vie est ici examinée, sans esprit de polémique, dans un ensemble plus vaste. C’est à la lumière de cette analyse que l’ouvrage propose dans un dernier temps une réflexion critique à propos des usages de l’idée de valeur de la vie, pour en désavouer la pertinence et en nier la légitimité éthique. Les patients, malades mais aussi citoyens, doivent forger en concertation avec les médecins d’autres critères que celui-ci pour fonder une décision aussi déterminante que peut être celle de maintenir ou interrompre le cours d’une vie humaine.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
