Bibiothèque historique: Fragments, t. IV, livres 33-40
Bibiothèque historique: Fragments, t. IV, livres 33-40
Sicile, Diodore de  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : C.U.F. - série grecque
  • EAN : 9782251005867
  • Code Dimedia : 63000586
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Texte ancien / Grèce antique
  • Pages : 508
  • Prix : 125,00 $
  • Paru le 7 avril 2014
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: BIBHFL
  • Groupe: Sc. humaines - Revues et divers
  • Date de l'office: 3 avril 2014
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782251005867

Le tome IV et dernier des Fragments de Diodore prend la suite du tome III, qui contenait les fragments des livres XXVII à XXXII et s'arrêtait en 145 av. J.-C. Après la prise de Carthage et la destruction de Corinthe par les Romains, la mort simultanée du roi de Syrie Alexandre I Balas et du roi d’Égypte Ptolémée VI marquait pour les dernières monarchies hellénistiques le début d’un déclin rapide et, pour les Romains, le commencement des luttes sociales et des guerres civiles.

En huit livres, Diodore avait couvert environ 80 ans, puisque le terme de la Bibliothèque Historique doit être fixé en 61/60 av. J.-C. Le récit devait être très détaillé, chaque livre couvrant une dizaine d’années. Les fragments conservés, d’inégale longueur et d’inégale valeur (on peut légitimement douter de l’authenticité de certains…), donnent une idée du travail de synthèse accompli par Diodore qui, tout en accordant une grande attention aux res Romanae, ne perdait pas de vue l’évolution de la situation en Asie Mineure, en Syrie et en Égypte.

Même s’il ne s’agit que de « débris », les fragments transmis par les collections constantiniennes ou les résumés donnés par le patriarche Photios sont d’une valeur inestimable, car ils constituent parfois pour l’historien moderne la seule ou au moins la principale source d’information encore disponible. C’est le cas par exemples des deux guerres serviles qui désolèrent la Sicile ou encore de la guerre dite « sociale », livrée par les Romains à leurs alliés italiens.

Il était indispensable de donner une édition neuve de ces textes en essayant de retrouver, livre par livre, les intentions d’un auteur qui, loin d’être un simple compilateur, avait tenté de donner une interprétation personnelle d’événements appartenant à ce qui était pour lui de l’ histoire « contemporaine ». Il est clair que pour lui Pompée le Grand était le point d’aboutissement de l’Histoire Universelle et qu’il avait adopté le point de vue des Romains les plus conservateurs, sans que l’on sache toutefois quel était le « patron » de ce Grec de Sicile installé à Rome.




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