Comme si dormir
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Le recueil de Laurence Bouvet trouve son origine dans un événement douloureux : la mort de sa mère. Dans un court avant-propos, l’auteur en relate les circonstances ainsi que la troublante coïncidence qui lie ce décès à la poésie : « Ce soir-là, un dimanche, ma mère avait regardé une série policière. Puis, elle était allée se coucher. C’est dans le couloir qu’elle est tombée. Le titre de l’épisode qu’elle avait regardé était La mort est un poème. » Bouleversée par cette découverte, l’auteure consacre un long poème à cette mère morte. Ce texte ne s’attarde pas seulement aux fondrières du chagrin : il dessine le cadastre d’une présence perdue, laisse le terreau de la mémoire nourrir les racines du présent et retrouve, sous le chaos des émotions, la langue miraculeuse de l’enfance.
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