Pendant ce temps à White River Junction
Pendant ce temps à White River Junction
Radiguès, Max de  
  • Éditeur : Six pieds sous terre
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782352120803
  • Code Dimedia : 39590080
  • Format : Relié
  • Thème(s) : BANDE DESSINÉE
  • Sujet(s) : Bande dessinée
  • Pages : 64
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 14 novembre 2011
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PENTWR
  • Groupe: Bandes dessinées
  • Date de l'office: 11 novembre 2011
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782352120803

En lice pour le Prix 2012 du Festival International de la bande dessinée d'Angoulême – Sélection officielle 

Max de Radiguès, auteur bien connu des amateurs d’autoproductions et de travaux intimistes, réalise ici son premier livre chez 6 pieds sous terre.
 
White River Jonction est une petite ville américaine : une rue, un café... et une école de Bande Dessinée crée par des passionnés il y a six ans. Étrange petite école éloignée de tout, elle a fait de la ville un lieu phare du médium. Il y a plus d'auteurs au mètre carré que dans n’importe quel état, et si on s'y attarde on peut y croiser diverses gloires de la planche.
 
Alec Longstreth, auteur du remarqué Phase 7 chez L'employé du moi, y est professeur et propose un poste de “fellow” (invité) à son ami belge. Il n'y a pas d’hésitation chez Max qui accepte, tout en voyant bien ce qu’il va devoir laisser derrière lui durant ce séjour : de sa petite amie à la bonne chère. Face à ce script tout en légèreté on peut s’attendre à la narration d'anecdotiques situations. Mais s’il s'agit bien d’une succession de saynètes autobiographiques l’ouvrage va bien plus loin que l’anodin.
 
Pendant ce temps à White River Jonction, tout comme les autres travaux de Max de Radiguès, offre une narration à la fluidité impressionnante, sachant valoriser le quotidien sans jamais le banaliser.
 
Le dessin, gracieux, accompagne ce mouvement naturel, sans fioritures et sans jamais céder aux sirènes d'une épure forcée par des limites graphiques. Les ballades automnales aux couleurs si douces sont là pour en témoigner. Et si durant tout l’ouvrage Max nous parle de ses maîtres avec déférence (James Kochalka, John Porcellino, etc.), cet ouvrage achève de prouver qu’il a parfaitement digéré les influences des ténors du nouveau minimalisme américain. Plus, il réussit à y ajouter une indescriptible touche personnelle (européenne ?) qui rend la saveur nouvelle, une partie de ces planches sont parues dans Foucs, le supplément du Vif l’express entre septembre 2009 et mai 2010.




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