De l'invisible au visible
De l'invisible au visible
Imaginaire de Jovette Marchessault (L')
Dufault, Roseanna  
Lamar, Celita (Sous la direction de) 
  • Éditeur : Remue-ménage (Du)
  • Collection : Essai
  • EAN : 9782890913561
  • Code Dimedia : 29000356
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme, Littérature - Essai / Critique, Littérature québécoise, Théâtre - Québec
  • Pages : 288
  • Prix : 24,95 $
  • Paru le 29 octobre 2012
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: INVVIS
  • Groupe: Sciences humaines
  • Date de l'office: 25 octobre 2012
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782890913561

Jovette Marchessault entre avec éclat sur la scène littéraire québécoise en 1975 avec la parution de son premier roman, Comme un enfant de la terre/I : le crachat solaire, qui reçoit le prix France-Québec. Pourtant, il n’existe à ce jour aucun ouvrage consacré entièrement à l’oeuvre de cette auteure influente. Ce livre vient donc combler cette lacune en présentant un ensemble d’études inédites sur divers aspects de son oeuvre, mais également des textes de ses amis et collègues du milieu théâtral.
 
Ainsi, dans la première partie de l’ouvrage, Marie-Claire Blais, Normand Chaurette, Pol Pelletier, Sylvie Nicolas et Michelle Rossignol évoquent à la fois la poésie et la puissance de Marchessault, l’amitié et le travail d’interprétation et de mise en scène avec la dramaturge. Gloria Orenstein et Roseanna Dufault complètent cette partie, la première abordant la quête extatique de l’écrivaine et la seconde, la représentation cinématographique de Marchessault dans la trilogie Les terribles vivantes (ONF, 1986).
 
Une série d’analyses des romans de Marchessault constituent la deuxième partie du livre : l’étude de la création d’un « espace narratif lesbien », le thème de la maternité – réelle et symbolique –, la représentation des adolescentes lesbiennes qui résistent au pouvoir conformiste exercé par les institutions sociales, sont entre autres les thèmes explorés ici.
 
La troisième partie aborde le théâtre de Marchessault, notamment à travers le thème de la théatralité au féminin, l’étude de La Saga des poules mouillées et une réflexion sur les espaces de rencontres autochtones au féminin. Enfin, Claudine Potvin s’intéresse à l’inscription des arts visuels dans l’écriture de Marchessault.
 
L’ouvrage comprend en outre une bibliographie complète des oeuvres de Marchessault établie par le Centre des auteurs dramatiques du Québec et les premières pages du prochain roman de l’auteure, L’Aqueduc des larmes. L’ensemble de cet ouvrage collectif s’attache ainsi à réaliser le rêve de Jovette Marchessault de « rendre visible la culture des femmes ».
 




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