Amalgat: danse, tradition et autres spiritualités
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Cette enquête photographique a été entamée et menée à travers tout le Québec en août 2003. Elle constitue une nouvelle série sur le portrait social, à la lisière du documentaire, par le biais d'un regard sur une réalité contemporaine tant urbaine que rurale : fêtes religieuses et populaires, processions et fêtes impliquant la danse et le geste/mouvement. L'aspect sacré et rituel a pris beaucoup d'ampleur dans ce projet inédit alors que la notion de besoin de fantaisie, de croyances et de repères collectifs (couples, transes, liens affectifs) a été la prémisse de cette exploration. Quelles sont ces raisons d'être ensemble ? Quels sont ces moments de loisir, de célébration ou de commémorations graves imaginés par les communautés ? Comment l'humain fait-il force d'imagination dans ses rites ?
Des fêtes traditionnelles - que ce soit le Mardi gras, encore fêté à l'île aux Grues, la fête de Sainte-Anne à Natashquan ou le Spiritual Gathering autochtone dans la région de Maniwaki, pour ne nommer que ceux-là - aux manifestations actuelles (comme le Bal en blanc) à Montréal où différents quartiers à densité multiethnique ont aussi été choisis avec leurs fêtes et leurs lieux spécifiques de rassemblements sociaux, Caroline Hayeur use d'une approche ancrée dans le réel mais loin de tous clichés « régionalistes ».
Amalgalt regroupe également les textes de plusieurs collaborateurs comme François Gauthier, (sciences des religions, UQAM) intéressé par les rémanences et renouveaux rituels dans la culture actuelle ; Christine Germain, directrice d'une collection de poésie chez Planète rebelle, et coréalisatrice de l'émission Les Décrocheurs d'étoiles ; Renée Robitaille, conteuse; Alanis Obomsawin documentariste autochtone, et réalisatrice de Kanesatake : 270 ans de résistance ; et Stéphane Baillargeon, journaliste culturel au Devoir et spécialiste des questions de patrimoine.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.