Lettres de femmes au XIXe siècle
Lettres de femmes au XIXe siècle
Blanchet, Renée  
Aubin, Georges  
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782894485750
  • Code Dimedia : 28000575
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme, Histoire - Québec / Canada
  • Pages : 288
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 5 octobre 2009
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: LETFXS
  • Groupe: Sc. humaines - Revues et divers
  • Date de l'office: 5 octobre 2009
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782894485750

Aussi disponible en version numérique:

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« Écrire une lettre au XIXe siècle est un rituel quotidien. L’écritoire est là, avec plume à aiguiser et encrier. Écrire est le seul moyen de communication qui puisse franchir les distances. Les femmes savent trouver une occasion de dire à un oncle qu’elles l’aiment bien, une autre entreprend de vendre des pacotilles à New York pour son bénéfice, une filleule profite d’une lettre pour annoncer à son parrain qu’elle est en train de lui broder une belle paire de pantoufles pour son retour. Ces lettres seront portées par une personne fiable ; elles attendent parfois quelques jours une bonne occasion, car la poste officielle n’existe pas ou coûte cher et n’est pas assez sûre. Les longues distances sont parsemées d’embûches : perte de lettres, rupture du cachet et les mots s’envolent aux quatre vents, dévoilant leur secret.

Nos recherches dans les archives nationales du Québec et ailleurs, nous ont amenés à lire quantité de lettres de femmes écrites au XIXe siècle. Il reste cependant une très grande quantité de lettres de femmes qui n’ont jamais été éditées et qui ne le seraient jamais sans doute si nous n’y mettions pas une certaine organisation. Pendant des années, nous avons accumulé plus de 500 lettres manuscrites, produites par des femmes issues des grandes familles, mais aussi, en majorité, par des femmes ayant pris racine dans les milieux modestes, femmes de marchands, de notaires, d’agriculteurs, de voyageurs ; aussi de toutes jeunes filles à peine sorties du couvent, qui ont voulu conserver entre elles des liens d’amitié. »




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