Vie bon train (La)
|
Voici de petites proses attrapées en gare, le temps de quatre saisons, ponctuées par quatre poèmes qui font la transition d’une saison à l’autre. Pas de fiction mais des digressions rêveuses « à partir de », digressions pour la première fois chez Étienne Faure en petites proses mais pas tout à fait séparées cependant du poème. Car c’est d’abord un travail « en gare » et non « en chambre » qui a conduit à La vie bon train , en passant d’une saisie « sur le vif » à de petits textes lentement composés, volontairement contraints dans un gabarit identique - et bref - enfermé dans la page. Un peu comme un poème en vers, précisément, ou des photographies, une succession d’images qui bout à bout font un fi lm qui s’anime et crée un « mouvement ». De rapides éternités.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.