Papa, regarde!
Papa, regarde!
Chiu, Hui-Ying  
Roze, Sophie  
  • Éditeur : HongFei cultures
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782355580819
  • Code Dimedia : 06500081
  • Format : Relié
  • Thème(s) : JEUNESSE
  • Sujet(s) : Album - Jeunesse
  • Pages : 40
  • Prix : 25,95 $
  • Paru le 24 mars 2014
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: PAPREG
  • Groupe: Jeunesse
  • Date de l'office: 20 mars 2014
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782355580819

Petit ours et Papa ours sont ensemble dans la maison. Le premier observe ce qui se passe dehors par la fenêtre. Le second est tout à son journal et bien peu attentif à ce qui l’environne. Lorsque Petit ours lui demande quelles sont ces fleurs violettes sur le mur dehors, Papa ours, le nez dans son journal, l’invite machinalement à raisonner pour le découvrir : des roses ? Non, elles ne sont pas violettes. Des lotus ? Non, ils ne poussent pas sur les murs. Petit ours ne trouve pas… Ce sont forcément des volubilis conclut Papa ours. Oh ! Les fleurs s’envolent ! Une d’abord, puis plusieurs. « Les fleurs ne volent pas, elles tombent ! » affirme Papa ours, toujours le nez dans son journal. Mais Petit ours le voit bien : les fleurs sont entrées par la fenêtre et volent dans la maison. Papa ours, qui lève enfin la tête, aperçoit une libellule au bout de son nez. Regardant à son tour par la fenêtre, il se demande depuis quand une nuée de libellules violettes s’est posée sur le mur.

L’histoire met en scène un dialogue entre un parent et son enfant, l’un dans ses occupations et préoccupations d’adulte, l’autre dans sa curiosité et sa naïveté enfantines. On reconnaîtra une situation fréquente où les parents, sans désamour mais machinalement, se montrent peu attentifs aux curiosités de leurs enfants et peu curieux des singularités du monde réel. Mais alors, ils risquent fort de manquer l’occasion d’un émerveillement commun ! Cette petite histoire est un hymne à l’innocence du regard enfantin et tout autant à la relation parent-enfant, certes pleine d’imperfections mais indépassable. Elle est superbement servie par les images tendres et malicieuses de Sophie Roze qui montre par d’infimes et subtils détails de son invention (le lacet de chaussure de Papa ours) le lien indéfectible qui unit les deux héros de cette histoire.

Dans ce livre, Sophie Roze utilise les papiers et tissus découpés-collés. Mais ici, elle associe également la lumière à ses compositions et lui confère un rôle précis : en lui donnant, le temps d’une série de planches, une place de plus en plus grande, elle conduit progressivement le jeune lecteur à suivre Petit ours dans son imaginaire (lorsqu’il cherche à savoir quelles sont ces fleurs… qui volent !).




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