James Pradier et la sculpture française de la génération romantique
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«Pradier, le poète de la beauté, le roi de la forme!» s'exclame Théophile Gautier en 1846, écartant ainsi les critiques qui veulent voir en l'auteur de Nyssia un artiste «froid et académique». Absent du champ d'attention des historiens de l'art après le Second Empire, l'œuvre du sculpteur est revisité depuis une quarantaine d'années. Il fait l'objet d'études et d'expositions, il est collectionné avec ferveur et retrouve sa place dans les salles des musées.
Le catalogue raisonné offre une vue d'ensemble sur la production de l'artiste. Il inventorie quelque cinq cents sculptures, dont plus d'une centaine inédites et reproduites pour la première fois. Il en documente les sources — notamment les dessins —, les différents exemplaires, les variantes successives et les éditions auxquelles elles ont donné lieu encore longtemps après la mort de l'artiste. Cette reconstruction minutieuse de l'œuvre de Pradier et de sa fortune critique permet de comprendre la carrière exemplaire du sculpteur à Paris, elle révèle le quotidien de son atelier, ses relations avec les artistes et les écrivains de son temps, documente les contacts qu'il entretient avec les éditeurs de ses statuettes et sa recherche de commandes publiques prestigieuses.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
