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Nous ne jouons pas sur les tombes
Dickinson, Emily  
Sagot Duvauroux, Caroline (Postface de) 
Heusbourg, François (Traduit par) 
  • Éditeur : Unes
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782877042703
  • Code Dimedia : 000237300
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature américaine, Poésie
  • Pages : 144
  • Prix : 39,95 $
  • En librairie le 3 décembre 2024
  • Statut : À paraître
  • Code de recherche: NOUJOT
  • Groupe: Poésie
  • Date de l'office: 27 novembre 2024
  • Langue d'origine: anglais
EAN: 9782877042703

Difficile d'aborder l'œuvre d'Emily Dickinson, qui n'a jamais composé de recueil, et dont les 1800 poèmes sont répartis sur une période de 30 ans. Durant cette vaste période, son écriture et ses préoccupations changent, certains de ses proches disparaissent, sa santé s'altère… ce qui rend délicat l'appréhension de cette poésie qui ne semble pouvoir s'approcher que frontalement.
 
Nous avons pris ici le parti de présenter un choix de poèmes recueillis dans les limites arbitraires d'une année d'écriture, ici 1863, qui est l'année la plus prolifique de l'auteure. La sélection que nous publions, organisée comme un véritable livre et non pas comme une succession de textes, comporte une centaine d’entre eux (sur les 300 écrits dans la période) réunis par la proximité de leurs thèmes : la solitude, les limites de la mortalité humaine, la vie quotidienne dans une petite ville de province, et ce dialogue si particulier qu'Emily Dickinson entretenait avec ce qu'on pourrait appeler ses lecteurs invisibles, quelque part entre la confession, le journal et la correspondance. Il naît ce trouble au fil de la lecture, comme un rapport d’exclusivité entre l’auteure et le lecteur, la sensation d’une relation de l’un à l’autre; une voix qui chuchote par-dessus le temps et dont la vitalité intime ne s’altère pas.
 
Depuis 2015, nous éditons la poésie d’Emily Dickinson en proposant un choix par années, qui permet de montrer les grandes lignes de force et les évolutions de son écriture poétique. Du côté des mortels propose les poèmes de la première période de la poétesse américaine, écrits en 1860 et 1861, Nous ne jouons pas sur les tombes se concentre donc sur les poèmes de 1863, Un ciel étranger (cité dans les 100 livres de l’année 2019 du magazine Lire) porte sur l’année 1864, Je cherche l’obscurité sur les années qui ont suivi la Guerre de Sécession, 1866 à 1871, et Ses oiseaux perdus sur les dernières années de sa vie, de 1882 à 1886. Chaque volume est accompagné en postface d’une évocation d’Emily Dickinson par une poétesse d’aujourd’hui : Claude Ber Flora Bonfanti, Raluca Maria Hanea, Maxime Hortense Pascal, et pour la présente édition Caroline Sagot Duvauroux.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.