Histoire naturelle de la traduction
Histoire naturelle de la traduction
Leblanc, Charles  
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Traductologiques
  • EAN : 9782251449425
  • Code Dimedia : 000197637
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, RÉFÉRENCES, SCOLAIRE & ATLAS
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique, Traduction
  • Pages : 304
  • Prix : 43,95 $
  • Paru le 17 juin 2019
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: HISNAT
  • Groupe: Langues / Traduction
  • Date de l'office: 13 juin 2019
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782251449425

Qu’est-ce que la traduction? Charles Le Blanc répond : son histoire. Et pour nous « raconter » la traduction telle qu’elle s’est incarnée à travers les âges, c’est à une série de contes et de fables connus de tous qu’il fait appel. Toute traduction étant liée à son original comme le portrait à son modèle, le lien particulier qu’ils entretiennent fait en sorte que les traductions vieillissent tandis que le modèle, lui, reste éternellement jeune, comme Dorian Gray chez Oscar Wilde.
 
Le sens du texte traduit est toujours l’objet d’une reconstruction, il dépend du regard que porte le lecteur sur le texte lu : une reconstruction du monde, un regard dans un miroir magique, comme le miroir d’Andersen.
 
Le traducteur entretient avec l’auteur une relation semblable à celle de l’apprenti sorcier de la célèbre ballade de Goethe avec son maître : le pouvoir qu’il peut avoir dépend toujours des paroles du grimoire magique, et chaque incantation qu’il prononce comporte un risque ; celui d’une démesure entre lui, le traducteur, et l’auteur, véritable maître des charmes. Une œuvre littéraire se présente aussi comme le château de Barbe-bleue dont l’auteur tend le trousseau de clés au lecteur. Ce que deviendra l’œuvre traduite dépendra, en partie, de la clé que le traducteur utilisera : la traduction donne l’illusion de la parole de l’auteur alors qu’elle n’est, au fond, que la lecture du traducteur. Reconstruction, une traduction est aussi un chemin de sens, comme le sentier marqué de mie de pain dans le conte de Hansel et Gretel. C’est ainsi que Charles Le Blanc réhabilite le pouvoir des lectures déviantes des œuvres littéraires. Cette Histoire naturelle de la traduction, où la figure du lecteur tient la première place, traite la pensée comme un parcours, une pratique maïeutique ancrée dans l’Histoire.




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