Lettre à ma mère
Lettre à ma mère
Bruck, Edith  
  • Éditeur : Kimé
  • Collection : Mémoires en jeu
  • EAN : 9782841748877
  • Code Dimedia : 000176493
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Journal / Correspondance, Littérature étrangère, Shoah
  • Pages : 202
  • Prix : 37,95 $
  • Paru le 28 mai 2018
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: LETMER
  • Groupe: Autres formes littéraires
  • Date de l'office: 24 mai 2018
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782841748877

Lettera alla madre (Lettre à ma mère) Garzanti, 1988, est le troisième livre d’Edith Bruck traduit en français. Il forme avec les deux précédents, une sorte de trilogie sur la déportation. Toute l’oeuvre d’Edith Bruck est traversée par l’expérience d’Auschwitz, aussi bien la prose que les poèmes, mais ces trois récits sont plus particulièrement axés sur cette expérience insurmontable.
 
Qui t’aime ainsi, Kimé, 2016, est le récit de la vie d’Edith Bruck et de sa famille, avant, pendant et après la déportation à Auschwitz et dans d’autres camps.
 
Signora Auschwitz, Editions Kimé, Paris 2015, 114 pages, est une réflexion sur le témoignage, son impact pour le témoin et sa réception, en particulier en milieu scolaire.
 
Lettre à ma mère, est une lettre qu’Edith Bruck écrit à sa mère assassinée à Auschwitz. C’est pour elle, le moyen d’évoquer son père et surtout de s’adresser à sa mère pour lui dire à la fois son amour sans limites mais aussi sa rage, fruit d’une éducation, ressentie comme oppressante, que cette mère a voulu lui donner. Une manière de s’affranchir pour pouvoir grandir, en disant tout, sans concession. Certains passages relatifs à la féminité et la maternité sont caractéristiques de l’écriture des femmes survivantes des camps. Ils ne sont pas sans rappeler « la lettre » de Marceline Loridan-Ivens à son père, Et tu n’es pas revenu, où, comme Edith Bruck elle évoque le choix douloureux de ne pas avoir d’enfants après Auschwitz.
 
Cette Lettre à la mère d’Edith Bruck est d’une grande densité, une tentative de vivre et non pas de survivre après Auschwitz : De quoi aurais-je voulu te parler ? Je ne le savais pas. Et je ne le sais toujours pas, je n’ai rien programmé, ni le contenu, ni la fin, ni rien, j’avance à l’aveuglette, je te dis n’importe quoi pour te tenir en haleine jusqu’à la fin, qui viendra toute seule. Alors, je te laisserai aller, je te laisserai reposer en paix, et je serai moi aussi en paix avec toi et toi avec moi.
 
La figure de Primo Levi, l’ami et le confident, est présente dans Lettre à ma mère comme dans toute l’oeuvre d’Edith Bruck. Elle rend hommage au grand écrivain dont le suicide l’a laissé désemparée à tout jamais.
 




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