Étude sur le mouvement communaliste
Étude sur le mouvement communaliste
Suivi de: La commune et la révolution
Lefrançais, Gustave  
  • Éditeur : Klincksieck
  • Collection : Critique de la politique
  • EAN : 9782252041215
  • Code Dimedia : 000175927
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : France, Histoire & politique, Philosophie
  • Pages : 444
  • Prix : 56,95 $
  • Paru le 30 avril 2018
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ETUMOC
  • Groupe: Histoire
  • Date de l'office: 26 avril 2018
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782252041215

Gustave Lefrançais livre un témoignage et une réflexion engagés, parfois jusque dans la critique, de la Commune, dont il a été le spectateur mais aussi l’acteur immédiat. Ce dernier considère que la Commune a donné une postérité décisive au legs de la Révolution de 1789 - 92 en interrogeant la nature de ce que peut être une véritable révolution sociale, et surtout en conférant à la révolution sociale sa forme la plus adéquate : le communalisme. Le communalisme associe le principe de l’autogouvernement au principe de l’organisation fédérative des divers foyers d’initiative (éducation, logement, travail, etc.). Il donne sens et effectivité à la « démocratie véritable », à la « souveraineté collective », à la « législation directe ».
 
Une véritable révolution sociale se doit, selon Gustave Lefrançais, d’être ordonnée à l’abandon des chefs et des canons doctrinaux. De fait, la Commune a été une des révolutions les plus impersonnelles de l’histoire révolutionnaire. Peu de grands noms, peu de figures héroïsées. L’importance accordée par Gustave Lefrançais à l’organisation politique fédérative, c’est-à-dire à l’organisation déliée de toute autorité centrale, sans être déliée de la loi et du droit, explique ses réserves relatives à l’avènement du Comité central. Et elle explique également son scepticisme final : la Commune n’est-elle pas restée trop gouvernementale pour être révolutionnaire et trop révolutionnaire pour être acceptée comme un gouvernement réel ? S’ensuit une réflexion profonde et de grand enjeu sur la resémantisation nécessaire de l’auto-gouvernement, qui, selon Gustave Lefrançais, devrait approcher une forme nouvelle d’administration et d’abandon de l’État, alors que l’histoire de la Commune a maintenu son sens ancien et s’est ainsi perdue dans la tension antinomique : Autorité versus Loi.
 
La préface de Jacques Rougerie un des meilleurs historiens spécialistes de la Commune, vient compléter heureusement la réflexion de Gustave Lefrançais. Jacques Rougerie a consacré de nombreux ouvrages à cet épisode révolutionnaire, Procès des communards, Paris libre 1871, Paris insurgé. La Commune de 1871, etc., en ordonnant toujours ses analyses selon le fil conducteur d’une interrogation sur le rapport du communalisme avec la démocratie.
 




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