Quand la gauche essayait [nouvelle édition]

Leçons du pouvoir (Les), 1924, 1936, 1944, 1981
Halimi, Serge  

Éditeur : Agone Collection : Éléments EAN : 9782748903560 Code Dimedia : 000173962 Format : Poche Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES Sujet(s) : Politique, Sciences humaines - Divers, Sociologie / Anthropologie Pages : 680 Prix : 27,95 $ Paru le 26 février 2018 Statut : Disponible Code de recherche: QUAGAE Groupe: Sc. humaines - Revues et divers Date de l'office: 22 février 2018 Langue d'origine: français

La première (et toujours la seule) étude d’ensemble sur la gauche française au pouvoir : l’histoire de ses échecs, des enjeux affrontés, des espoirs suscités (et déçus), des conquêtes abandonnées à ses adversaires

« Depuis 1924, la gauche et le pouvoir n’ont connu que des rencontres rares, relativement brèves et décevantes : Cartel des gauches (1924-1926), Front populaire (1936-1938), Libération (1944-1947), règne de Mitterrand (1981-1995). La gauche a toujours navigué entre sa volonté de changement butant sur les contraintes du monde réel et une pratique du pouvoir fléchissant devant les résistances de l’adversaire – voire devançant ses préférences. Longtemps, la vieille gauche a voulu le pouvoir en même temps qu’elle l’a fui de crainte d’être déçue par lui.

Désormais la gauche a perdu du poids, s’est vidée de son histoire. Elle n’essaie plus de transformer la société et le monde : elle les gère. Longtemps la gauche évoquait son histoire, l’enseignait, parfois s’en faisait gloire. À présent tous ces souvenirs la gênent.

Est-il encore pertinent d’évoquer l’histoire de la gauche au pouvoir ? À supposer que la réponse soit non, elle ne nous dispense pas de nous demander pourquoi. Car ce n’est pas seulement que « les choses ont changé ». C’est aussi que la croyance économique et la perception de l’histoire ont infléchi le cours de la bataille idéologique en structurant le champ des possibles. Mais il fut un temps où la gauche essayait." »

Dans ce livre, épuisé depuis plus de dix ans, Serge Halimi montre que les radicaux, les socialistes et les communistes, ensemble ou séparément, ont buté sur des obstacles analogues parce qu’ils ont trop souvent négligé de tirer les leçons de leurs échecs précédents. Pour lui, les « contraintes du gouvernement » n’obligeaient pas la gauche à sacrifier les priorités qui l’avaient portée au pouvoir.
 

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