Vieux-Montréal (Le)
Vieux-Montréal (Le)
Une tout autre histoire
Chartrand, Roger  
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782896644827
  • Code Dimedia : 28040061
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME
  • Sujet(s) : Montréal
  • Pages : 348
  • Prix : 12,99 $
  • Paru le 24 janvier 2009
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EAN: 9782896644827

Aussi disponible en version numérique:

Des milliers de voyageurs remontent chaque année le fleuve Saint-Laurent à bord d'énormes paquebots pour venir visiter la pittoresque ville de Québec. On sait que ce phénomène n'est pas vraiment nouveau et qu'il n'a pas cessé de prendre de l'ampleur depuis déjà plusieurs décennies. Ce qu'on oublie souvent et qu'on ignore même parfois c'est que la navigation dans cet immense cours d'eau remonte à beaucoup plus qu'un millénaire. Bien avant qu'apparaissent les Français et les Anglais dans le Saint-Laurent, il y eut des Amérindiens et des Inuit. Les premiers y naviguaient en canot d'écorce, les seconds en kayak. Après eux vinrent probablement des Phéniciens et aussi certainement des Vikings qui traversèrent l'Atlantique dès la fin du IXe siècle. Quant aux Français ils firent leur apparition avec Jacques Cartier en 1535, puis avec Champlain et ses compagnons en 1608. Quant aux Anglais, ils suivirent les Français et réussirent même à les déloger en 1759.

Les Français comme les Anglais connurent d'abord la navigation à voiles sur le Saint-Laurent, puis à compter de 1833 la navigation à vapeur. Au nombre de leurs navires figurèrent des vaisseaux de guerre, des navires marchands et plus tard des bateaux de croisières. Tous ces navires, dont un certain nombre furent construits à Québec, ont laissé des souvenirs impérissables.

Les documents rappellent que les Français, les Anglais et les Canadiens perdirent toutefois plusieurs navires dans le Saint-Laurent. Un certain nombre au cours des combats que livrèrent leurs flottes respectives et beaucoup d'autres en raison des écueils nombreux que dissimulait encore le fleuve il n'y a pas si longtemps. Le Saint-Laurent est cependant grandement sécurisé de nos jours par l'introduction du pilotage professionnel, une réglementation plus sévère de la navigation, l'usage de chenaux mieux définis, la construction de plusieurs phares et l'addition de nombreuses bouées. Non seulement les gros navires en tirent profit de nos jours, mais aussi de nombreux bateaux de plaisance.

AUTEUR(S)

Jacques Castonguay, né à Québec, a étudié dans sa ville natale, à Ottawa et à Montréal, ainsi qu'en Europe. Détenteur d'un doctorat de l'Université de Montréal et ex-recteur du Collège militaire royal de Saint-Jean, il est membre de l'Ordre du Canada et a publié plusieurs ouvrages. Il s'intéresse à la navigation depuis son adolescence. Il a navigué brièvement sur le Saint-Laurent durant la Deuxième Guerre mondiale, puis a traversé l'Atlantique sur un vieux navire de la Cunard, a connu la Méditerranée, les îles grecques et plus tard les Antilles. Dans le présent volume, il raconte la navigation sur le Saint-Laurent de ses origines éloignées jusqu'à nos jours, et ce en temps de paix comme en temps de guerre.




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