Jean Marc Dalpé, ouvrier d'un dire
Jean Marc Dalpé, ouvrier d'un dire
Paré, François  
  • Éditeur : Prise de parole
  • Collection : Agora
  • EAN : 9782894234273
  • Code Dimedia : 25840237
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique
  • Pages : 344
  • Prix : 21,99 $
  • Paru le 6 juillet 2011
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EAN: 9782894234273

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« […] l’écriture de Jean Marc Dalpé fracture le silence, répète à qui veut l’entendre, jusqu’à la vocifération, la nécessité absolue de la voix, source de toute affirmation et de toute dignité.»

L’oeuvre riche et consacrée de Jean Marc Dalpé - trois prix du Gouverneur général - passe ici sous la loupe de dix-sept spécialistes, dont Lucie Hotte, François Ouellet, Dominique Lafon et Mariel O’Neill-Karch, et sous le regard de créateurs, dont Robert Dickson (prix du Gouverneur général).

Il s’agit du premier examen en profondeur des trente ans d’écriture de Dalpé : son théâtre, sa poésie, ses romans et nouvelles. Les chercheurs étudient sa langue, «obscure, compacte, fulgurante », et explorent les résonances culturelles et collectives de ce langage «pétri et poli». Ils analysent le sous-texte, le riche non-dit et le tragique qui en émane, « sourd, brutal, invisible comme le vent et qui éparpille les êtres». Ils se penchent sur les rapports de force entre les personnages, le noyau oedipien et la fiction du bâtard. Enfin ils définissent l’ouvrier d’un dire comme acteur social, dont l’influence agit sur les générations de créateurs qui ont suivi.

AUTEUR(S)

Né à Longueuil au Québec, François Paré est professeur titulaire et directeur du département d’études françaises de l’université de Waterloo. Il est l’auteur de livres et d’articles sur les littératures du Canada français et du Québec, et sur l’institution littéraire en France à la Renaissance. En 1993, « les Littératures de l’exiguïté » lui a valu le prix du gouverneur général du Canada. Il est aussi l’auteur de « Théories de la fragilité » (Le Nordir, 1994), de « Traversées », correspondance littéraire avec François Ouellet (Le Nordir, 2000) et, avec Jaap Lintvelt, de « Frontières flottantes : Lieu et espace dans les cultures francophones du Canada » (Amsterdam, Rodopi, 2001). Son étude des cultures diasporales en Amérique, «la Distance habitée» (Le Nordir, 2003) lui a valu le prix Trillium, offert par le gouvernement de l’Ontario et le prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec. Son dernier essai sur les cultures de migrations québécoises en Amérique, «le Fantasme d’Escanaba» (Nota Bene) est paru en 2006.

Stéphanie Nutting est née à Saskatoon en Saskatchewan. Elle est professeure agrégée au département d’études françaises à l’université de Guelph en Ontario où elle donne des cours de langue et de littérature depuis 1996. Ses principales recherches portent sur les dramaturgies canadienne-française et québécoise. Auteure d’une monographie intitulée « le Tragique dans le théâtre québécois et canadien-français, 1950-1989 » (Edwin Mellen Press), elle a aussi collaboré à diverses revues dont « Voix et images », « The French Review », « Spirale » et « Liaison ». Elle est vice-présidente de l’Association des professeur (e) s de français des universités et collèges canadiens.




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