Je jette mes ongles par la fenêtre
Je jette mes ongles par la fenêtre
Jean, Natalie  
  • Éditeur : Instant même (L')
  • Collection : Nouvelles
  • EAN : 9782895026624
  • Code Dimedia : 22440124
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise
  • Pages : 162
  • Prix : 14,99 $
  • Paru le 13 septembre 2011
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EAN: 9782895026624

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Une conversation d’alcôve, les confidences d’un ambulancier, les désirs d’une femme qui attend de son chum qu’il lui déchire sa robe sur dos (une fois par année, est-ce trop demander ?), une femme partie au Maghreb avec son mari, un jeune homme qu’un emploi de plongeur dans un café réjouit, vaguement pianiste, et qui se désespère de voir sa sœur (en fait, celle avec qui il a partagé son enfance dans une famille d’accueil) se blesser dans les bras d’hommes jaloux ou peu attentionnés, voilà la faune qui habite l’univers de Je jette mes ongles par la fenêtre. La tonalité se donne pour désinvolte, la narration est relancée au détour d’une repartie, on vit comme dans une chanson – et parfois d’une chanson : les personnages sont soumis à une ligne dynamique pleine de vivacité.

Les membres du comité de lecture ne tarissaient pas d’éloge devant ce manuscrit plein de rythme, témoin d’une nouvelle culture, d’une jeunesse aux prises avec la réalité de ce qui finit par composer un nouveau monde, leur monde. L’art de Natalie Jean tient dans le décalage : une femme cherche un mascara qui ne coulera pas quand on pleure. Le détail (comme on dirait d’une partie d’un tableau) arrive mine de rien, il est peut-être l’indice le plus probant de ses états d’âme car, pour le reste, il faut assurer, il faut assumer. Ce qui dessine une forme de psychologie diffractée.

AUTEUR(S)

Née en 1961 à Toledo (Ohio) de parents québécois, Natalie Jean passe son enfance à L’Islet et son adolescence à Québec, avant de partir pour Montréal. Elle vivra ensuite en Martinique et au Sénégal avant de revenir à Québec. Son parcours artistique varié l’a amenée à toucher aux arts visuels, à la scénographie, à la danse (qu’elle a pratiquée intensément de 1984 à 1993, ce dont on trouve ici la trace) et au cinéma. Depuis 1983, Natalie Jean est graphiste. On lui d’ailleurs la réalisation de deux couvertures du printemps : Le feu purificateur de Claire Martin et Gens sans aveu d’André Ricard. Natalie Jean habite la basse ville de Québec.




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