Jérôme Borromée
Bourque, Guillaume - Éditeur : Boréal
- Collection : Littérature
- EAN : 9782764642610
- Code Dimedia : 20040694
- Format : Livre numérique EPUB
- Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
- Sujet(s) : Littérature québécoise
- Pages : 216
- Prix : 16,99 $
- Paru le 27 août 2013
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Dans la paisible banlieue de Boucherville, pendant que sa mère explore le monde des voyants et des esprits, Jérôme Borromée, qui traverse l’adolescence, se retrouve mêlé à d’étranges rituels. Rituels où sont engagés son père, son grand frère, son meilleur ami, ses camarades d’école, plus ou moins fortunés, et qui visent à définir la place de chacun dans la hiérarchie de l’existence. Toutes les manières sont bonnes de marquer sa supériorité : l’argent, l’intelligence, le sexe, assignant chacun à la place qui lui revient, victime ou bourreau. Au nombre des victimes, il faudra enfin compter les rêves et les ambitions de Jérôme Borromée.
Cette première oeuvre de fiction de Guillaume Bourque propose une variation étonnante sur le thème du roman d’apprentissage. Mêlant une indéniable maîtrise de l’écriture et un regard acéré et neuf sur les relations humaines, il marque l’arrivée d’une nouvelle voix dans le paysage littéraire québécois.
AUTEUR(S)
Guillaume Bourque est né à Montréal en 1980. Depuis 2001, il a fait paraître des poèmes et des nouvelles dans différentes revues, dont Estuaire et Zinc. En 2006, il publie un recueil de poésie, Je deviendrai toujours ce qui reste de moi. Il s’est ensuite produit comme humoriste dans des cabarets montréalais. Titulaire d’une maîtrise en langue et littérature française de l’Université McGill, il enseigne le cinéma et le français. Jérôme Borromée est son premier roman.
Tu aurais aimé vivre dans une série, être un personnage, une surface; être ta propre fiction sans subir l’inconfort de t’en apercevoir. Être Don Draper, Hank Moody, Jim Phelps, au pire J. R. Mais tu n’as rien de Don Draper ou de J. R. Tu es plutôt comme Pierre Lambert dans une version de Lance et Compte où il n’est p’as repêché par le National de Québec; où il retourne, penaud, livrer des chips dans son camion à Trois-Rivières. Un Pierre Lambert qui passe ses fins de semaine soûl devant sa télé, à regarder jouer au hockey ceux qui ont réussi à se tailler une place. Peu importe l’issue du match, c’est toujours Lambert, en loques sur son divan, qui reste le grand perdant.
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