Femmes d'Apocalypses
Femmes d'Apocalypses
Marcotte, Josée  
  • Éditeur : Instant même (L')
  • Collection : Romans
  • EAN : 9782895025788
  • Code Dimedia : 000239570
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Science-fiction / Fantastique
  • Prix : 13,99 $
  • Paru le 27 septembre 2023
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EAN: 9782895025788

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Enfermées dans des cages et offertes aux regards des visiteurs, les grandes femmes de l’Histoire et de la mythologie doivent revivre sans cesse leurs tourments et leurs souffrances. Dans ce roman construit comme un guide de musée, dans lequel la narration est celle du guide touristique, le lecteur se transforme en chaland confronté à ces personnages féminins sur lesquels l’univers repose mais dont on oublie trop souvent les douleurs. Ève, Lilith, Salomé, Marie… Ces femmes sont immortelles, prisonnières d’un zoo, à la merci d’humains qui les exploitent sans vergogne, pratiquant sur elles des expérimentations immondes. Leur sort ébranlera-t-il le visiteur, auront-elles la chance de s’évader pour, enfin, accomplir pleinement leur destin?

AUTEUR(S)

Josée Marcotte habite à Québec. Ella a fait paraître à L’instant même Les Amazones (2012) et Hikikomori (2014). En mars 2022, après des années de recherche, elle propose au public La sœur de l’Autre, Isabelle Rimbaud (Hamac). Quelques mois plus tard, en août 2022, elle présente son premier roman dans la collection bestseller des Contes Interdits chez les éditions ADA : La princesse au petit pois. En 2023, elle cosigne avec Dominic Bellavance Au clair de la lune (éditions Corbeau) avant de revenir à L’instant même avec Femmes d’Apocalypses, qui lui permet de retrouver ses thèmes de prédilection, à savoir les mythes, les constructions desdits mythes, la place des femmes et les différentes formes de réclusion et d’isolement permises dans notre société contemporaine.

Extrait

Derrière les barreaux se trouve un être immense mi-femme mi-créature. La masse adipeuse, aux cornes énormes, aux mamelles pendantes, à la gueule de fauve aux yeux jaunes implorants, à la bave dégoulinante jusqu’aux tétons et aux quatre jambes enferrées au niveau des jarrets, rechigne à peine pendant qu’un employé tranche son flanc avec un couteau bien aiguisé. Un sceau recueille le sang qui clapote en tombant comme la pluie. Une odeur âcre, forte et ferreuse parcourt l’air environnant. Ils servent aussi du boudin, remarquez-vous. La plaque de cuisson est vide.

Un second employé arrose à grand boyau d’incendie la plaie. Est-ce de l’eau? La blessure se referme sous votre regard.




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