Quand la rue parle
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Le point de départ de Quand la rue parle a été inspiré par le conflit étudiant québécois au printemps 2012. Ardent amoureux des mots, de leurs origines et de leurs sens, Gaétan St-Pierre nous convie à un voyage exploratoire dans le vocabulaire des luttes sociales et, aussi, dans l’histoire des luttes populaires et ouvrières.
En guise d’aperçu, plusieurs des termes associés aux luttes sociales se rattachent étymologiquement à l’idée de « guerre », à commencer par le verbe militer qui remonte au latin militari qui signifiait « faire la guerre ». Mais ce lien avec la guerre n’est pas obligé. Rue n’avait à l’origine aucun lien avec les luttes sociales. Les termes boycotter, grève ou matraque nous sont venus par d’autres chemins et ne sont entrés en usage que bien plus tard. Solidaire est de la même famille que le verbe souder et le nom sou (comme dans gros sous), manifestation a d’abord eu le sens de « révélation divine » et être en grève, celui de « chercher du travail ».
Gaétan St-Pierre a enseigné la littérature au collège Ahuntsic pendant plus de trente-cinq ans. Longtemps titulaire du cours d’histoire de la langue dans le programme de Lettres, c’est à la fois un amoureux de la langue et un collectionneur averti d’histoires de mots. Quand la rue parle fait suite à Histoires de mots solites et insolites paru en 2011 chez Septentrion.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
