Soyons nos maîtres
Soyons nos maîtres
60 éditoriaux pour comprendre: Le Devoir sous Georges Pelletier, 1932- 1947
Anctil, Pierre  
  • Éditeur : Septentrion
  • Collection : Septentrion
  • EAN : 9782896647958
  • Code Dimedia : 000123672
  • Format : Livre numérique EPUB
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Communication / Médias, Histoire - Québec / Canada, Montréal, Politique - Québec / Canada
  • Prix : 18,99 $
  • Paru le 17 septembre 2013
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EAN: 9782896647958

Aussi disponible en version numérique:

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Avec la publication de ce troisième volume, après Fais ce que dois (Henri Bourassa – 1910-1932) et À la hache et au scalpel (Gérard Filion – 1947-1963), les lecteurs ont maintenant la possibilité d’avoir en main une analyse des éditoriaux du Devoir s’étendant de 1910 à 1963, c’est-à-dire sur plus d’un demi-siècle. Sous Georges Pelletier, on couvre les années 1930 et 1940, période de la grande dépression économique et de la Deuxième Guerre mondiale. Pour reprendre une expression répandue, il s’agirait de la période dite de la « Grande noirceur », au cours de laquelle le Québec est réputé avoir sombré dans un contexte rétrograde et centré sur le conservatisme du régime de Maurice Duplessis. Or il n’en est rien. Une analyse plus fine et plus complète révèle que la société québécoise était déjà en marche vers la modernité, et que les concepts de base de la Révolution tranquille se sont mis en place dans le discours politique du Devoir peu après l’arrivée de Pelletier à la tête du quotidien. Les notions d’État québécois, d’autonomie provinciale et le mot Québécois lui-même dans son acceptation contemporaine apparaissent dans les pages du Devoir dès cette époque. Le Devoir propose aussi dès les années 1930, la création d’une fonction publique compétente, souligne l’importance de l’éducation supérieure et insiste sur la nécessité de résister aux empiètements d’Ottawa.

Il n’existe aucune recherche aussi fine sur l’histoire d’un quotidien qui a marqué profondément l’évolution politique et sociale du Québec. C’est maintenant près de 200 éditoriaux qui sont disponibles avec une analyse détaillée de leur contenu.
 
Cette série propose une interprétation neuve de l’histoire des idées politiques au Québec. La série colle donc de très près à la notion d’histoire vivante.

AUTEUR(S)

Pierre Anctil est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université d’Ottawa, où il enseigne l’histoire canadienne contemporaine. Il détient un doctorat en anthropologie sociale de la New School for Social Research de New York et a fait un stage postdoctoral au département d’études juives de l’Université McGill. Il a de nombreuses publications à son actif dont ces titres au Septentrion Fais ce que dois, 60 éditoriaux pour comprendre Le Devoir sous Henri Bourassa, 1910-1932, Les communautés juives de Montréal, histoire et enjeux contemporains (en collaboration avec Ira Robinson).




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