Benjamin Péret, l'astre noir du surréalisme
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Selon Maurice Nadeau, Benjamin Péret était, avec Aragon, Breton et Éluard, l'un des chefs de file du surréalisme. Cette biographie rend enfin justice à cette figure oubliée.
D’abord dadaïste puis surréaliste, Benjamin Péret (1899-1959) est l’un des principaux acteurs des mouvements d’avant-garde qui ont secoué la poésie et l’art moderne au XXe siècle. Auteur d’une oeuvre majeure, il est pourtant un surréaliste que la postérité a laissé dans les marges de la célébrité. Son engagement dans les mouvements révolutionnaires de son temps n’est pas étranger à son occultation. Barthélémy Schwartz replace la trajectoire de Péret dans les enjeux utopiques du surréalisme, un mouvement qui voulait « transformer le monde » et « changer la vie ». Poète malmené par la vie, révolté permanent, c’est cela aussi qui rend Benjamin Péret et son oeuvre si lisibles aujourd’hui, si proches de nous.
Barthélémy Schwartz est né à Paris en 1963. Il a créé avec d’autres la revue avant-gardiste de bande dessinée Dorénavant (1986-1989), le collectif Abirato en 1992, puis la revue de critique sociale Oiseau-tempête (1997-2006). Son parcours se situe entre critique de la société et création. Il a publié Le Rêveur captif, une approche poétique du rêve en bande dessinée, paru chez L’Apocalypse en 2012. Il a également illustré plusieurs livres.
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