Enterré vivant
|
Buried alive date de 1908 et fut traduit rapidement en français. Adapté au cinéma en 1944 par John M.Stahl sous le titre « Holy Matrimony », il reste un des meilleurs livres de lʼécrivain anglais dans sa veine légère, loin donc des romans sociaux qui firent sa gloire. Derrière ce titre qui pourrait faire frissonner se cache une histoire qui mêle satire, notamment sur le milieu de lʼart, et fine romance. Le héros du livre Priam Farll est un peintre de génie solitaire qui a choisi de fuir la gloire, laissant bien malgré lui sʼinstaller sa légende. La mort inopinée de son majordome lʼincite à faire passer le cadavre de lʼhomme pour le sien et à revêtir la défroque dʼun homme dont il ne savait presque rien. Entre les funérailles grandioses avec lʼemballement de sa renommée posthume et sa découverte dʼun milieu qui nʼétait pas le sien, le jeune cinquantenaire (« lʼâge le plus romanesque et le plus tendre de tous les âges pour un homme »), plutôt ignare dans le domaine des sentiments, va devoir se rendre au rendez-vous galant de son domestique et en assumer les conséquences...
On associe souvent le nom dʼArnold Bennett à la province qui le vit naître en 1867, le Staffordshire, et à ce lieu où se distingua la céramique anglaise, les Potteries, décors de ses textes les plus connus. Il y passa une triste jeunesse avant de gagner Londres où il devint journaliste, essayiste et critique puis romancier et auteur dramatiques à succès. Cʼest à Paris quʼil rédigea les œuvres qui firent sa gloire avant de retourner en Angleterre. Il mourut en 1931.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
