Sacré métier! Roger Vailland journaliste
Sacré métier! Roger Vailland journaliste
Vailland, Roger  
  • Éditeur : Temps des cerises (Le)
  • Collection : Blanche
  • EAN : 9782370710390
  • Code Dimedia : B0005264
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Anthologie, Biographie / Récit biogra., Communication / Médias, Littérature - Essai / Critique
  • Pages : 512
  • Prix : 39,95 $
  • Paru le 17 août 2015
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EAN: 9782370710390

À 21 ans, grâce à Robert Desnos, Roger Vailland entre à Paris-Midi, le quotidien de Jean Prouvost. Ses études de philosophie à la Sorbonne l’ennuient, il veut s’affranchir de la tutelle de ses parents, petits-bourgeois de Reims, gagner sa vie et voir le monde. Il « couvre » tout, sous son nomou divers pseudonymes : faits divers, carnet mondain, arts, spectacles, procès, vie politique, sports… devient grand reporter et correspondant de guerre.Outre Paris-Midi et Paris-Soir, il collaborera à de nombreux titres, comme Présent, La Tribune des Nations, Action, l’Humanité et l’Humanité-Dimanche, Défense de la Paix, La Nouvelle Critique, Clarté, Réalités, L’OEil, Arts, L’Express, Le Nouvel-Observateur… Il gardera un vif goût pour la presse jusqu’à sa mort, à 58 ans, quels que soient ses succès de romancier – son roman La Loi obtient le prix Goncourt en 1957 –, d’essayiste ou de scénariste. C’est que Vailland journaliste et Vailland romancier, c’est tout un : le premier a appris à observer la réalité avec une acuité rare et à la décrire avec économie, précision et rigueur, de l’esprit aussi, un sens de la formule, et le rare talent de trouver l’anecdote qui ait valeur universelle : il est, comme on dit dans la presse, une plume ; le second bâtit des fictions solidement appuyées sur la réalité, historique ou contemporaine, scrupuleusement documentées, il met au service des oeuvres d’imagination les techniques et les vertus apprises au fil de centaines d’enquêtes et d’articles – d’où une écriture romanesque sèche, élégante, virtuose qui est sa marque.

Les dix chapitres sont introduits par de brefs tableaux qui rappellent le contexte de l’écriture – faits marquants dans le monde, en France, dans la vie de Roger Vailland. Ils sont de Marie-Noël Rio, responsable de l’oeuvre de l’écrivain, auteur de la présente sélection.

AUTEUR(S)

1907, naissance dans l’Oise. Au lycée de Reims, rencontre Gilbert-Lecomte et Meyrat, puis Daumal. Surréalistes sans le savoir, ils forment le groupe des « phrères simplistes ». Premiers poèmes, premières drogues. En 1928, à Paris, entre comme journaliste à Paris-Midi. Opium, désordres. Entre dans la Résistance fin 1942. Forme et encadre plusieurs réseaux. En 1944, écrit son premier roman, Drôle de jeu (prix Interallié 1945). Après le débarquement, suit la reconquête comme correspondant de guerre. Jusqu’en 1950, collabore à de nombreux journaux, écrit une pièce radiophonique et son premier scénario, Les Frères Bouquinquant ; plusieurs essais, dont Le Surréalisme contre la Révolution et Le Saint Empire; une pièce, Héloïse et Abélard (prix Ibsen 1950), deux romans : Les Mauvais coups et Bon pied, bon oeil. En 1951, s’installe dans l’Ain avec Élisabeth Naldi, qu’il épousera en 1954. Un roman, Un jeune homme seul, un récit de voyage, Boroboudour. En 1952, sa pièce Le Colonel Foster plaidera coupable est interdite. Adhère au PCF. Deux essais, dont Laclos par lui-même, un scénario, deux romans, Beau Masque et 325 000 francs, une pièce, Batailles pour l’Humanité. En 1956, c’est le rapportKhrouchtchev. Proteste contre l’intervention soviétique en Hongrie.Désespoir, alcool, voyages. Son roman La Loi obtient le prix Goncourt 1957. En 1959, quitte sans bruit le PCF. Plusieurs scénarios, deux romans, La Fête et La Truite, une pièce, Monsieur Jean, deux essais, Les plus belles pages de Suétone et Le Regard froid, un récit de voyage, La Réunion.

Roger Vailland meurt le 12 mai 1965 d’un cancer du poumon.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.