Langue dans la cité (La)
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Un essai courageux et engagé, qui prend le contrepied des discours habituels sur le déclin de la langue française.
La langue ne serait-elle qu’un sujet propre à intéresser des esthètes désoeuvrés, des puristes sourcilleux, ou d’aimables cruciverbistes ? Ce nouveau livre de Jean-Marie Klinkenberg place nos langues — et spécialement le français — au cœur d'une réflexion sur les communications et les relations humaines dans le monde d'aujourd'hui. Il énonce avec brio et clarté les principes d’une politique linguistique visant la justice et l’équité, en proclamant que la langue est faite pour le citoyen, et non le citoyen pour la langue.
Membre du Groupe μ (auteur collectif de Rhétorique générale, 1970 et du Traité du signe visuel, 1992), Jean-Marie Klinkenberg a enseigné les sciences du langage à l’Université de Liège. Membre de l’Académie royale de Belgique, il préside le Conseil de la langue française et de la politique linguistique de son pays. Ses livres ont été traduits dans une vingtaine de langues. Il est notamment l’auteur de Petites mythologies belges (Les
Impressions Nouvelles, 2009).
Introduction
Chapitre I. La langue cet obscur objet politique
Chapitre II. La langue, affaire politique. Mais quelle politique ?
Chapitre III. La Francophonie : une mission ou un destin ?
Chapitre IV. Dominantes et dominées : le français sur le marché des langues
Chapitre V. Une langue en déliquescence ?
Chapitre VI. Maitriser la langue, ou se l’approprier ?
Chapitre VII. Moderniser l'équipement linguistique
Chapitre VIII. Le français et les autres
Bibliographie
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
