Beso del amor (El)
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Depuis son premier recueil à notre enseigne, il s’est passé beaucoup de choses dans la vie de Robin Aubert. Des voyages, des courts métrages, des prix et des rôles, mais rien de plus important que l’expérience de la paternité. Celle-ci se trouve au coeur de ce nouveau recueil, au coeur de l’expérience de la vie qu’il fait rayonner. El beso del amor, c’est une murale photographiée par l’auteur au Mexique ; c’est surtout, à nouveau, le témoignage poétique de la nécessité de l’amour comme force d’ancrage pour résister aux secousses d’un monde en folie.
Au sujet de Entre la ville et l’écorce
On commençait à se douter qu’il y avait aussi un poète caché dans le placard mais pas qu’il allait nous gâter de même avec son premier recueil. Entre la ville et l’écorce, c’est 76 poèmes dans une langue aussi honnête qu’enragée qui ne nous laisse pas sur notre faim.
Rachel Gamache, Bang Band, octobre 2011
Robin Aubert est connu comme comédien. Il est aussi scénariste et réalisateur d’une oeuvre absolument unique. Électron libre qui refuse toute catégorisation, il se promène du court au long métrage. Grand vainqueur de la Course destination monde (1997-1998), il en garde un goût vif pour les défis insensés. Après son premier long métrage Saints-Martyrs-des-Damnés (2005), il réalise À quelle heure le train pour nulle part (2009), un film expérimental qui le conduira jusqu’en Inde. Le long métrage À l’origine d’un cri (2010) couronne l’avènement d’un poète de l’image. La publication de son premier recueil Entre la ville et l’écorce (2010) à L’Oie de Cravan s’est naturellement inscrite dans la même démarche. Après le succès critique de ce recueil, Guy A. Lepage lui a demandé d’en lire un poème à l’émission Tout le monde en parle (octobre 2013). L’intérêt fut vif et général. Enfin de la poésie à la télévision !
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
