Manteau de Fortuny (Le)
Manteau de Fortuny (Le)
Macé, Gérard  
  • Éditeur : Bruit du temps (Le)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782358730716
  • Code Dimedia : B0001410
  • Format : Poche
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique
  • Pages : 120
  • Prix : 12,95 $
  • Paru le 24 novembre 2014
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EAN: 9782358730716

Dans ce livre, paru en 1987 chez Gallimard dans la collection « Le Chemin », Gérard Macé relit le grand œuvre de Proust en y suivant le fil du nom de Fortuny, célèbre couturier de Venise et seul artiste vivant qui figure dans La Recherche. Ce nom, et le manteau offert à Albertine par le narrateur (et dont le modèle figure sur un tableau de Carpaccio), va lui servir de Sésame pour une lumineuse et féconde méditation, où s’entretissent, comme dans un tissu oriental, les motifs du « manteau d’Albertine », de la robe « couleur du temps » de Peau d’Âne, le costume d’Esther et les voiles de Shéhérazade. Le manteau de Fortuny y devient tour à tour métaphore de la mémoire, ou du livre lui-même, dans lequel s’enveloppe son créateur. Le miracle, c’est que, sans pastiche aucun, Gérard Macé réussisse à se hisser à la hauteur du livre qui l’a fasciné, par la beauté de son écriture aussi bien que par la subtilité des échos qu’il y découvre et multiplie, et à nous donner un plaisir de lecture comparable à celui que nous avons pris à son modèle.
 
 

AUTEUR(S)

Gérard Macé est né à Paris en 1946. Depuis son premier livre, Le Jardin des langues, paru en 1974, il a édifié chez Gallimard, au Promeneur et aux éditions Le temps qu’il fait, une œuvre considérable par sa singularité et sa cohérence. Des livres brefs, souvent à la frontière de la poésie et de l’essai où, mêlant l’érudition à la rêverie, il approfondit sans cesse les mêmes thèmes fondamentaux : l’acquisition ou la remémoration de l’écriture ou d’une langue à jamais perdue (Leçon de chinois, Le Dernier des Égyptiens), la recherche du secret que recèlent les traces d’une mémoire engloutie dont les contes ou les rêves sont souvent les meilleurs dépositaires (Bois dormant, Les Trois Coffrets). Ces dernières années, Gérard Macé est revenu à la forme du poème (Promesse, tour et prestige, 2009) en même temps qu’il nous donnait, sous le titre général de Pensées simples, des recueils de réflexions, notes de lecture, souvenirs et anecdotes.
 




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