Noir linceul
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Zelda, belle fille au regard triste; Auguste, éternel voyageur; Hyacinthe, éditeur fatigué cherchant à cicatriser ses plaies. Et puis cette oie blanche qui peine à prendre en main son destin, ce géant russe qui ne se sépare jamais de son poignard, ce gros pêcheur ambitieux, ce restaurateur mauvais, ce loser alcoolique, cette cruelle pin-up, cet imprimeur, ce Basque… Une poignée de personnages en quête d’avenir dont les trajectoires se croisent entre Genève, Québec et l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon. Certes, la vie peut être belle et lumineuse, pour un temps, mais la seule chose qu’elle ait jamais promis est de recouvrir chacun de nous d’un éternel manteau de ténèbres. Noir comme la nuit, noir comme un linceul.
Avec ce roman en forme de polar décalé, Mikhaïl W. Ramseier pose la question qui concerne tous ceux qui voudraient changer les choses: comment se fait-il que l’homme soit toujours autant asservi, lui qui lutte pour un monde meilleur depuis l’aube des temps?
Mikhaïl W. Ramseier est né à Genève dans une famille ayant fui la révolution russe. Premiers poèmes publiés à l’âge de 17 ans, puis trente-six métiers avant de partir à l’aventure. Il enseigne le français à Katmandou, devient voyagiste en Mongolie, tour leader en Afrique du Sud et en Syrie. Nouveaux recueils de poésie ; récits et nouvelles ; journalisme ; édition d’anti guides de Moscou et Saint-Pétersbourg ; essais historiques sur les pirates et les Cosaques. Après avoir passé dix ans dans une île des Caraïbes à écluser rhum ou vodka, selon l’humeur, en préparant les grillades familiales au bord de la piscine, il a aujourd’hui posé sa carcasse d’ours polaire quelque part entre Rimouski et la Terre de Feu – une île à corbeaux (ce qui s’harmonise avec son patronyme en vieux norrois) où il fait bon siroter son vin noir du Brulhois en grignotant de la viande sèche faite maison.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
