Konny Steding
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Punk dans l’âme, Konny Steding cultive une esthétique du tout-jetable pour prendre le contre-pied de la marchandisation, notamment celle qui touche le monde de l’art. Avec de grands pinceaux et des gestes puissants, elle réalise des œuvres et performances révoltées qui condamnent le vide abyssal d'une société superficielle.
OUVRAGE BILINGUE FRANÇAIS/ANGLAIS
[Extrait] :
Elodie Cabrera : L’ensemble de ton œuvre prend à contre-pied la société de consommation. Te considères-tu comme une activiste ?
Konny Steding : J’interviens simplement dans la rue, c’est ma façon de m’exprimer sur la société. Est-ce que ça doit nécessairement être défini comme de l’art ? Comme de l’activisme culturel ? Marcel Duchamp disait qu’il valait mieux ne rien dire parfois que trop en dire. Je me nourris simplement de ce que j’observe et crée à travers un ressenti. Quand tu commences à créer par tes propres moyens, ça devient un besoin irrépressible. Un artiste et ami de ma mère disait qu’il était marié à l’art, aujourd’hui je comprends. La peinture est comme mon alter ego. Depuis que je l’ai rencontré, je ne peux plus m’en séparer. J’y trouve mon équilibre, l’exutoire de ma souffrance. Niki de Saint Phalle disait que l’art est une thérapie, la seule façon d’échapper à l’asile. Ça me va plutôt bien !
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
