Homme qui comprenait les femmes (L')
|
Les nouvelles rassemblées dans ce volume témoignent du talent de Leonard Merrick et espèrent réhabiliter ce fin psychologue britannique oublié par les lecteurs français (et anglais…). La nouvelle titre met en scène son type de personnage favori: un écrivain, porté par une ambition littéraire mais soucieux malgré tout de réussir sa vie, échoue dans ses rapports avec les femmes quand on loue avec constance son sens impressionnant de la psychologie… féminine. Un homme obsédé par la malédiction que fait peser sur lui la lettre M ; les retrouvailles d’un couple amoureux trop longtemps resté séparé et qui découvre le triste ennui du réel ; la ruine inéluctable d’un dramaturge prêt à tout pour monter sa pièce ; un évêque vaniteux qui découvre l’amour et ses obligations...
De l’art d’échouer pas tout à fait en beauté, tel est le ressort de ses nouvelles traversées par une ironie jamais appuyée, hantées par des héros sans héroïsme, parfois écrivains dans l’attente d’une gloire qui se dérobe.
Leonard Merrick (1864-1939) est un écrivain anglais oublié jusque dans son pays malgré l’admiration de ses pairs : J.-M.Barrie disait de lui qu’il était le «romancier des romanciers». D’origine juive, son vrai nom est Leonard Miller. Etudiant à Brighton, il émigre ensuite en Afrique du Sud à 18 ans après la ruine parentale et travaille dans une mine de diamants. De retour en Angleterre, il devient acteur et prend le nom de Merrick avant de se lancer dans l’écriture, notamment de romans, inspirés des premières années de sa vie. Il compose aussi des récits policiers.
Très apprécié de ses contemporains sans être populaire, il a droit à une édition de ses œuvres en quinze volumes présentée par de prestigieux écrivains dont H.-G. Wells, G.-K. Chesterton et J.-M. Barrie.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
