Autofictif croque un piment (L')
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Éric Chevillard poursuit son oeuvre de diariste en direct avec ce cinquième volume, piquant, de l’Autofictif, le coeur de son travail, là où il déploie ses fulgurances, ses épiphanies, ses doutes, ses colères, ses émerveillements, jusqu’à ses voyages, rarissimes, et cette année c’est La Réunion avec ces visions d’insularité, d’exotisme amusé, de fascination. L’auteur et moi, son nouveau roman, fait pour la première fois le lien entre son parcours de romancier et celui de pseudo-autobiographe. Victimes principales de sa vindicte : les popes.
Éric Chevillard, né un 18 juin à la Roche-sur-Yon, anciennement Napoléon-Vendée, il ne s’endort pas pour autant sur ses lauriers puisqu’on le voit encore effectuer bravement ses premiers pas cours Cambronne, à Nantes. Il a deux ans lorsqu’il met un terme à sa carrière de héros national. Il brise alors son sabre sur son genou puis raconte à sa mère qu’il s’est écorché en tombant de cette balançoire et elle feint gentiment de le croire. Ensuite, il écrit. Purs morceaux de délire selon certains, ses livres sont pourtant l’oeuvre d’un logicien fanatique. L’humour est la conséquence imprévue de ses rigoureux travaux. Ses romans sont édités chez Minuit depuis 25 ans, ses courts récits chez Fata Morgana. Son dernier roman, L’auteur et moi, est paru à la rentrée 2012. Il est désormais et pour une durée indéterminée chroniqueur au Monde des Livres.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
