Harengs frits au sang
Harengs frits au sang
Duperray, Jean  
  • Éditeur : Arbre vengeur (De L')
  • Collection : Alambic (L')
  • EAN : 9782916141602
  • Code Dimedia : 64400060
  • Format : Poche
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature française, Polar / Roman noir
  • Pages : 320
  • Prix : 29,95 $
  • Paru le 23 août 2010
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EAN: 9782916141602

Le livre que vous venez de saisir au milieu de l'étal n'a le goût d'aucun autre. Roman à intrigue policière pour les uns, chant populaire à la verve fabuleuse pour les autres, il interdit tout classement, stupéfiant d'inventions et de richesses.

 

Le très rare et méconnu Jean Duperray s'est fait avec Harengs frits au sang le romancier délectable d'un fait divers sanglant pour lequel il a inventé une langue à même d'en saisir l'intensité et l'énergie, une langue inattendue et terriblement musicale. La fascination qu'il éprouvait pour la foire, le cirque, le divertissement et l'expression populaire, doublée d'une attirance pour la subversion, la transgression voire la révolution se déploie dans ce récit dramatique et palpitant.

 

Il pourra paraître âpre, noueux, corsé aux âmes sensibles, qui ne s'étonneront pas de ce qu'il contient de spectaculaire ou de râpeux. La fiction selon Jean Duperray n'a rien d'une bluette. « Du brutal » aurait dit Michel Audiard.

 

Une redécouverte goûteuse et sanguine.

AUTEUR(S)

Syndicaliste révolutionnaire et ami stéphanois de la philosophe Simone Weil, Jean Duperray (1910-1993) fut le romancier noueux du fait-divers et de l'énergie populaire. Né en 1910, fils d'un instituteur et d'une couturière, il est un digne enfant de la Sociale, un hussard noir (et rouge) de la République. Parti pour suivre le modèle paternel, il découvre la littérature révolutionnaire et s'encarte à l'Union générale des étudiants. .Au début des années 30, il est nommé instituteur à La Talaudière ? un de ces territoires de charbon dont Jacques Chauviré a dit la terrible tristesse ?, il rejoint La Révolution prolétarienne et s'engage dans le combat syndical. En 1965, il prend sa retraite, se consacre à des études sur le roman populaire et collabore à la revue de Pierre Boujut, La Tour de feu. En 1972, des problèmes oculaires entravent son travail jusqu'à sa disparition en 1993.

A son actif Histoire fantastique et merveilleuse de Dora Providence (paru directement au Club français du Livre, 1951) où se lit l'influence de Fantomas et du surréalisme. Harengs frits au sang (Gallimard, 1954), obtient le fameux Grand Prix de l'Humour noir et attire l'attention d'André Breton, qui pourrait bien avoir vu en lui un frère de Maurice Fourré (récemment réédité à L'Arbre vengeur).Le Tarot de Jarnac et L'Homme qui vit disparaître la Tour Eiffel (La Tour de Feu, 1976) où se lit l'influence de Robert Desnos complètent une mince bibliographie.




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