Une volupté nouvelle
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Et autres contes.
Recueil de sept contes pour le moins oubliés de Pierre Louÿs, Une volupté nouvelle permet de découvrir un aspect négligé de l’oeuvre de ce grand écrivain de la Belle Epoque qu’on connaît désormais pour ses poésies sublimes et ses récits d’un érotisme profond… Classique dans la forme, parfait dans son style qui est un modèle du genre, il aborde dans ces histoires courtes ses sujets de prédilection : le plaisir et les tourments qu’il engendre, le grand monde et ses hypocrisies, l’amour et les foudroyantes désillusions qu’il provoque. Le grand texte de l’ensemble donne son nom au recueil : Callistô est sortie de son antique tombeau et découvre atterrée le monde moderne. Frappant à la porte de l’écrivain, elle met au défi celui-ci, érudit et jouisseur, de lui prouver qu’en deux millénaires les hommes ont inventé du neuf qui vaille la peine. Joute verbale qui se termine dans des draps où la déesse démontre la haute antiquité du plaisir, le dialogue s’achève par la victoire inattendue de l’homme, invétéré fumeur, qui offre à Callistô de découvrir l’ivresse…du tabac.
Pierre Louis dit Pierre Louÿs (1870-1925), fonde en 1891 la revue La Conque, où il publiera Mallarmé et Verlaine et découvrira Paul Valéry. Après Astarté paraissent les Chansons de Bilitis, mystification littéraire géniale. Son premier roman, Aphrodite (moeurs antiques), reçoit un formidable accueil, suivi par le célèbre La Femme et la pantin puis par Les Aventures du roi Pausole. Grand poète méconnu, c’est pourtant son oeuvre érotique qui lui vaudra la gloire.
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