![Hommes en guerre [nouvelle édition]](../img1c1000-9782748902013.jpg)
Hommes en guerre [nouvelle édition]
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Publié en 1917, Hommes en guerre de l'écrivain et dramaturge hongrois d'expression allemande Andreas Latzko (1873-1943) est l'un des classiques de la littérature de témoignage sur la Première Guerre mondiale. « Dans Hommes en guerre, les assises sont ouvertes, l'humanité est à la barre et dépose contre les bourreaux. L'humanité ? Non pas. Quelques hommes, quelques victimes de choix, dont la souffrance nous parle plus directement que celle d'une foule, car elle est individuelle ; nous suivons ses ravages dans le corps et le cœur déchirés, nous l'épousons ; elle est nôtre Et le témoin qui parle ne s’efforce pas à l’objectivité. C’est le plaignant qui, tout pantelant des tortures auxquelles il vient d’échapper, nous crie : "Vengeance ! ". Celui qui écrivit ce livre sort à peine de l’enfer ; il halète ; ses visions le poursuivent, il porte incrustée en lui la griffe de la douleur. L’œuvre se présente sous la forme de six nouvelles détachées, que relie seulement un sentiment commun de souffrance et de révolte. Ces six épisodes de guerre sont disposés selon un ordre de succession tout extérieur. Le premier est un « départ ». Le dernier un « retour ». Dans l’intervalle se classent un « baptême du feu », une vision de blessés, une « mort de héros ». Au centre, culmine le maître de la fête, l’auteur responsable et adulé, le généralissime vainqueur. Dans les trois dernières nouvelles, la douleur physique étale son visage hideux de Méduse mutilée. Les deux premières sont consacrées à la douleur morale. L’homme qui est au milieu – « le vainqueur »– ne voit ni l’une ni l’autre: sa gloire s’assied dessus ; il trouve la vie bonne et la guerre meilleure. Du commencement à la fin du livre, la révolte gronde. Elle éclate à la dernière page, par un meurtre: un soldat qui revient du front tue un profiteur de la guerre. » Romain Rolland
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
