Litchi Hikari Club
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Le Hikari Litchi Club n’est pas un gentil cercle d’amateurs de fruits exotiques mais une sorte de secte de collégiens sanguinaires prônant la jeunesse et la perfection esthétique. À leur tête, le terrible Zéra, dictateur prépubère au goût prononcé pour la torture, cherche par tous les moyens à s’emparer de jolies filles. Avec l’aide de ses fidèles comparses, il va donc construire un robot surpuissant se nourrissant exclusivement de litchis, qui aura pour mission de partir en chasse à leur place. Mais cette machine restera-t-elle dévouée ? L’intrusion de filles au sein du club sera t-elle sans conséquences ? Qui trahira Zéra le despote ?
Sur fond de récit de vengeance, l’auteur construit une intrigue à la Frankenstein qui mêle complots et romances secrètes. Un huis clos terrifiant qui s’achève dans le bruit et la fureur…
Adaptation d’une pièce de Norimizu Ameya, fondateur de la compagnie théâtrale engagée Tokyo Grand Guignol, Litchi Hikari Club traite de manière subversive des thèmes tels que la violence, l’homosexualité, le nazisme et la religion.
Né en 1968, Usamaru Furuya est un touche-à-tout riche en expériences artistiques. Étudiant aux Beaux-Arts, il maîtrise la peinture à l’huile et s’intéresse au théâtre engagé et à la danse butô. En 1994, il se lance dans le manga avec Palepoli, série de saynètes publiées dans la revue Garo qui multiplie les différentes formes de registre graphique.
Publiée en France chez Casterman (La musique de Marie, Tome 1 et 2, Le Cercle du suicide et L’Âge de déraison) et Panini Manga (Tokyo magnitude 8), son œuvre, très hétéroclite, mêle humour absurde, poésie et univers inquiétants. Elle fait fréquemment référence à la littérature japonaise ou à des éléments de la culture pop et se veut avant-gardiste dans son style et dans sa narration.
Artiste accompli, Usamaru Furuya a récemment publié un recueil de photographies (Mannerism).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
