Correspondance, 1934-1959
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Dans cette correspondance entre deux monstres de la modernité littéraire, on assiste à deux tempéraments très différents pourtant en phase littéraire : Miller est enthousiaste, généreux et expansif, Cendrars loyal, honnête et abrupte dans ses jugements, notamment sur les écrits de son ami. Cendrars ne prend pas de gants, mais ses phrases balancées sont néanmoins d’une absolue amitié. Miller dira à la mort de Cendrars : « J’ai pensé à Cendrars presque tous les jours de ma vie depuis notre première rencontre. J’ai vécu avec lui en esprit, avec dévotion, comme fait un disciple avec son maître (…) je l’adorais. »
Accompagné de quarante illustrations, dont un cahier couleur.
Frédéric-Louis Sauser, futur Blaise Cendrars, naît à La Chaux-de-Fonds en 1887. De 1915 à 1911, il séjourne à Paris, à Saint-Pétersbourg et à New York. En 1913 paraît La Prose du Transsibérien. Volontaire dans la Première Guerre mondiale, il y perd son bras droit. Parmi ses autres titres, notons L’Or (1925), Moravagine (1926) et Mémoires sans être des Mémoires : L’Homme foudroyé (1945). Il meurt le 21 janvier 1961.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
