Natacha : S'il y avait une chose qu'ils avaient en commun c'était bien l'alcool

Ils c'est Steve et sa mère

S'il y avait une chose qui glissait bien dans leur gorge c'était bien l'alcool

Ils c'est Steve et sa mère

S'il y a une chose qui l'a tuée c'est bien l'alcool

L'apostrophe c'est Michèle

S'il y a une chose qui nous a sauvées c'est bien l'alcool

Nous c'est Mélanie et moi

Mélanie : Nous c'est Rita et Clara

Ce sentiment d'appartenance, celui-là. Ce qui fait de moi Rita ; ce qui fait de Natacha Clara

Natacha : Je vois vos yeux teintés de surprise et d'incompréhension. Notre peine se mêle à celle de ces jeunes filles. Notre peine fait revivre celle de ces deux jeunes filles Nous jouons à leur rendre la vie

Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Quoi ? Pourquoi ?

Pourquoi est une mauvaise question

Pourquoi était la seule solution.

Le cadavre de Michèle Mercier a été retrouvé dévoré par des rongeurs. Autour de cette mort, une grande interrogation. Autour de ce cadavre, trois couples en quête d'explications : le fils de la victime et son ex-belle fille ; deux rats légistes ; deux voisines mi-comédiennes, mi-schizophrènes.

A travers un jeu de piste, chaque couple tente de faire la lumière sur ce décès en dépeçant l'intrigue en toute subjectivité.

Leurs points de vue s'affirment, s'additionnent, s'entremêlent, se contaminent et s'annulent tout à la fois. Entre reconstitution ratée, vraies révélations, faux mobiles, explications en toc... se perdraient-on dans les incertitudes ?

Oscillant entre farce, enquête policière et "portrait de famille", Marie Henry offre un véritable matériau à jouer qui s'affranchit des codes établis.

NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.